Selon les chiffres de l'OCDE, le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans est encore de 18% en France pour l'année 20091. Ce taux serait de 7 points supérieur à la moyenne des autres pays développés, plaçant la France 23e sur les 30 pays du classement de l'OCDE. L'emploi des jeunes serait particulièrement touché par la récession que nous connaissons dans ce contexte de crise économique internationale. Au deuxième trimestre 2009, on parle ici d'un jeune sur 4 au chômage contre seulement 1 personne sur 10 pour la moyenne nationale (...)
[...] Ce taux serait de 7 points supérieur à la moyenne des autres pays développés, plaçant la France 23e sur les 30 pays du classement de l'OCDE. L'emploi des jeunes serait particulièrement touché par la récession que nous connaissons dans ce contexte de crise économique internationale. Au deuxième trimestre 2009, on parle ici d'un jeune sur 4 au chômage contre seulement 1 personne sur 10 pour la moyenne nationale. Mais l'emploi des jeunes est il vraiment en crise ? Comment interpréter les chiffres dramatiques fournis par l'OCDE ? [...]
[...] L'aide à la formation sera également renforcée. - Soutenir les contrats de professionnalisation - Développer les contrats d'accompagnement de formation pour préparer à l'emploi - Développer les écoles de la deuxième chance - Favoriser les stages - Doubler le nombre de contrats initiative emploi : le contrat initiative emploi est un contrat aidé qui facilite, grâce à l'octroi d'une aide pour l'employeur, l'accès à l'emploi des personnes rencontrant des problèmes d'insertion. Le public visé n'est donc pas uniquement constitué de jeunes. [...]
[...] Quid de ce chiffre ? Le calcul utilisé pour trouver 18% de chômeurs parmi les jeunes est un rapport simple fait entre le nombre de chômeurs de moins de 25 ans, et la part de la population active de cette tranche d'âge. Or, ce chiffre ne prend pas en compte le fait que beaucoup des chômeurs recensés sont en réalité étudiants. Si le chômage des jeunes est un phénomène important, et de plus en plus marqué (le nombre de jeunes inscrits au chômage pourrait atteindre en 2009), son ampleur reste donc à relativiser Selon l'OCDE, la France est toujours à la traîne, Le Monde, 05/09 Le chômage des jeunes en chiffres frelatés, Blog Le Monde de Jean-François Couvrat II/ Les causes du chômage des jeunes3 : 1. [...]
[...] En ce sens, depuis plusieurs décennies l'Etat allège le coût des jeunes pour l'entreprise bien que le bilan des premières mesures de subvention du travail des jeunes soit négatif. Le bilan est même négatif sur un point de définition : les mesures d'abaissement du coût du travail des jeunes valident une définition de celui-ci comme moins expérimenté, moins productif. Ainsi, l'employabilité d'un individu ne se construit pas forcément uniquement par son niveau de formation, et requiert des savoirs, des expériences sur le terrain que ne possèdent pas forcément les jeunes La structure du marché du travail explique le chômage des jeunes : Le sur chômage des jeunes n'est pas entièrement lié aux caractéristiques des jeunes mais est avant tout un problème général de chômage, de structure du marché du travail et de son mode de fonctionnement. [...]
[...] En effet, l'élévation collective du niveau de formation, ne créé pas d'emplois supplémentaires : le phénomène d'augmentation de la formation des jeunes étant généralisé, ceux-ci n'ont pas davantage comparatif à être plus formés si tout le monde fait pareil. On observe alors un phénomène nouveau : l'existence d'un chômage massif des jeunes dont le niveau de formation est pourtant élevé. Par rapport à quelques décennies auparavant, le paradoxe est grand : plus les jeunes sont formés, moins ils trouvent d'emploi. La formation devient une condition nécessaire mais non suffisante. De plus on reproche aux jeunes d'être moins productifs. [...]
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