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La mondialisation est le processus progressif de la diffusion de l'idéologie capitaliste à l'échelle mondiale (Laurent Carroué). Économiquement, la mondialisation est surtout entraînée par le développement du libre-échange, c'est-à-dire l'abaissement progressif des barrières douanières qu'elles soient tarifaire (droit de douane, subvention,...) ou non tarifaire (contingentement, norme,...). À l'heure d'aujourd'hui, la grande majorité des pays du monde adhèrent à l'OMC (anciennement le GATT) organisme imposant la libre circulation des biens et des services entre les différents états membres interdisant la mise en place de mesures protectionnistes.
[...] (Moins de taxes dans un lieu précis ) Les emplois qualifiés sont donc moins exposés aux effets néfastes de la mondialisation. La mondialisation est donc destructrice d'emplois surtout pour les emplois peu qualifiés dans les pays développés, mais par effet des vases communicants ces emplois sont délocalisés vers les pays en développement d'où une création d'emplois. Cependant, pour les pays développés, le secteur tertiaire et les emplois qualifiés restent protéger de la mondialisation. Mais qu'en sera-t-il dans quelques années lorsque ces pays en développement transiteront vers une production à plus forte valeur ajoutée ? [...]
[...] Un des domaines liés au service le plus touchés par les délocalisations sont les centres téléphoniques comme par exemple le débat ayant été entraîné du fait de l'acceptation par le Conseil Régional d'Île- de-France de délocaliser le centre d'appel du STIF après un appel d'offre. Cela vient donc contraster quelque peu le fait que les emplois de service sont moins délocalisables (coiffeur, supermarché, mais montrent toutefois que ce sont encore les emplois les moins qualifiés les plus touchés. B. Les emplois qualifiés comme bouclier de la mondialisation. Les pays en développement possèdent donc une main-d'œuvre peu qualifiée qui produit à faible valeur ajoutée. Délocaliser des emplois qualifiés vers les pays en développement se révèlent donc quasiment impossible pour le moment. [...]
[...] De ce fait, les états créent de l'emploi selon la compétitivité de leur entreprise c'est-à-dire gagner des parts de marché sur ses concurrents. Il est difficile pour les entreprises dans les pays développés de lutter sur la compétitivité prix (c'est-à-dire la capacité à vendre moins cher que ses concurrents) d'où les destructions d'emplois, en revanche la compétitivité hors-prix (ou structurelle) est liée a la qualité des produits, elle nécessite du capital humain donc de l'expérience, des diplômes, des connaissance. On peut considérer également des facteurs comme le délai de livraison, le service après-vente et c'est sur cette compétitivité hors prix que s'appuie les pays développés pour conquérir des parts de marché grâce aux emplois qualifiés, c'est le cas d'Airbus qui décroche de très important contrats (730 commandes au salon du Bourget 2011) grâce à son expérience et savoir-faire, cela permet donc de créer des emplois qualifiés et d'attirer les meilleurs talents. [...]
[...] Mais est-ce nécessairement la faute de la mondialisation ? Tout d'abord lors des années 70 et 80, le progrès technique a continué à connaître un essor important. La substitution entre capital et travail a augmenté et donc provoqué des pertes d'emplois, la mondialisation n'est pas responsable de ces destructions d'emplois, d'autant plus que l'industrie est un secteur éminemment exposé à cela. De plus, si des emplois se sont détruits dans le secteur secondaire, d'autres se sont créés dans le tertiaire, c'est le déversement sectorielle expliqué par Alfred Sauvy qui remet donc en cause la responsabilité de la mondialisation dans la destruction des emplois. [...]
[...] L'emploi qualifié diminue dans les pays développés, augmente dans les pays en développement, en partie grâce au à cause de la mondialisation. Cependant, son rôle est à contraster notamment pour les pays développés. II. Les travailleurs qualifiés sont peu touchés par les essais de la délocalisation. Il semblerait donc que les emplois qualifiés soient un bouclier pour défendre les emplois nationaux des pays développés face à la mondialisation. A. Ces emplois du tertiaire sont moins délocalisables. Il faut savoir que les services ne représentent que 20% des échanges mondiaux contre 66% pour les produits manufacturés. [...]
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