Synthèse sur le sujet : La réduction du coût du travail permet-elle de réduire le chômage des travailleurs peu qualifiés ? A l'heure actuelle de plus en plus de sociétés prennent la décision de quitter la France et de délocaliser leur production. Ainsi les pays du Nord bénéficient des emplois nécessitant une certaine qualification et à l'inverse les pays du Sud voient s'installer des entreprises étrangères recherchant une main d'oeuvre peu qualifiée et bon marché. Ceci laisse supposer que le coût occasionné par l'embauche de travailleurs peu qualifiés est trop important dans les pays industrialisés. Par conséquent le taux de chômage des travailleurs peu qualifiés ne va cesser de s'accroitre dans les prochaines années face aux faibles coûts proposés par les pays du Sud.
[...] La réduction du coût travail chez les travailleurs peu qualifiés a donc conduit à une baisse du chômage Un exemple : La baisse du coût du travail à permis une augmentation de l'emploi des travailleurs peu qualifiés aux Etats-Unis. L'exemple des Etats-Unis confirme bien la thèse des néoclassiques. Outre Atlantique, la baisse du coût du travail des moins qualifiés a permis par l'augmentation de l'emploi dans le domaine des services et donc la réduction du chômage pour cette catégorie. Ainsi le nombre d'emploi par habitant était en 1996 supérieur à 80% dans le commerce et de 130% dans l'hôtellerie-restaurant. [...]
[...] Ainsi nous pouvons nous demander si une politique de réduction du coût du travail pourrait contribuer à réduire le chômage des travailleurs peu qualifiés ? Dans un premier temps nous montrerons que théoriquement une telle politique permet de rééquilibrer l'offre et la demande puis nous montrerons les limites voire même les désavantages de cette conception. Enfin nous mettrons en évidence le fait que d'autres solutions permettent de réduire le chômage des moins qualifiés. I La réduction du coût du travail permet de réduire le chômage des travailleurs peu qualifiés A Selon le marché théorique des néoclassiques Théorie libérale Afin de pouvoir comprendre la marché économique les libéraux (ou néoclassiques) on construit un modèle théorique. [...]
[...] Par le biais de leur théorie, ils démontrent qu'il est possible de faire chuter le taux de chômage en agissant sur le niveau du salaire minimum. Ainsi ils préconisent de le baisser volontairement afin que l'offre et la demande d'emploi envers les emplois peu qualifiés s'ajustent. Comme nous l'avons vu précédemment l'offre et la demande étant respectivement des fonctions croissantes et décroissantes du salaire, il s'agit de trouver le point d'ajustement entre les deux : c'est-à-dire le point pour lequel l'offre équivaut à la demande. [...]
[...] Dès lors, la consommation globale peut se ralentir et pénaliser la production du pays. La baisse du salaire provoque aussi une démotivation des salariés. Leur travail étant sous-évalué et dévalorisé, leur productivité s'en retrouve touchée. Considérant être peu payés en fonction de leur effort, les ouvriers vont s'accorder un rythme de travail moins rapide et seront moins attentifs quand à la qualité des produits créés. Au final l'employé ne s'investira plus suffisamment dans sont travail et la qualité pourra s'en ressentir. [...]
[...] Par conséquent on peut dire que cela permet de réduire le chômage des travailleurs peu qualifiés ou par des travailleurs qualifiés. Une théorie confirmée par les chiffres L'évolution du chômage chez les travailleurs peu qualifiés D'après le document c'est en 1993 que des mesures de réduction du coût du travail ont été introduites. Elles étaient principalement destinées aux bas salaries, qui étaient 1,3 fois inférieurs au salaire minimum interprofessionnel de croissance. La réduction du coût du travail passe soit par la diminution des salaires ou par la baisse des charges imposées aux patrons. [...]
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