Dissertation sur le sujet : Dans quelle mesure la flexibilité du travail permet-elle de réduire le chômage ? Le modèle français serait inadapté à l'essor de la mondialisation, qui a accru la concurrence mondiale, obligeant les entreprises à être toujours plus compétitives. Il apparaît qu'une possible solution au chômage, catégorie regroupant les personnes sans emploi à la recherche d'une emploi (INSEE), soit la flexibilité du travail, c'est-à-dire un assouplissement des conditions d'embauches, des licenciements et des rémunérations. Mais quelles sont réellement les conséquences de la flexibilité sur l'emploi ? La flexibilité du travail peut-elle être un remède contre le chômage ?
[...] Enfin, il emblerait que la flexibilité ne soit pas le moyen le plus efficace pour faire décroître le chômage. En examinant les taux de chômage pour faire décroître le chômage. En examinant les taux de chômage européens en 1999, on constate quelque cas particuliers de pays dont le taux de chômage faible ne peut être dû à la flexibilité de leur marché du travail. L'exemple le plus probant en est la Norvège, dont le taux de chômage s'élève à environ et la flexibilité conventionnelle est faible, de 1.5 sur une échelle de 7. [...]
[...] Le modèle français serait inadapté à l'essor de la mondialisation, qui a accru la concurrence mondiale, obligeant les entreprises à être toujours plus compétitives. Il apparaît qu'une possible solution au chômage, catégorie regroupant les personnes sans emploi à la recherche d'une emploi selon l'INSEE, soit la flexibilité du travail, c'est-à-dire un assouplissement des conditions d'embauches, des licenciements et de rémunérations. Mais quelles sont réellement les conséquences de la flexibilité sur l'emploi ? La flexibilité du travail peut-elle être un remède contre le chômage ? [...]
[...] Toutes ces flexibilités qui concernent le marché du travail permettent aux entreprises d'être plus concurrentielles, en gagnant en compétitivité prix, c'est-à-dire en ayant la possibilité d'aligner leur prix sur ceux des concurrents. Cette compétitivité est permise par le développement des Formes Particulières d'Emploi, résultat de la flexibilité du travail. En effet, on assiste à une croissance des temps partiel, CDD et intérims ces dernières années. Ainsi, en France, pour un indice base 100 en 1991, les emplois à durée limitée (intérimaires, CDD, apprentissages et contrats aidés) étaient de 172 en 2002, soit une augmentation de 72% en une dizaine d'années. [...]
[...] En outre les bénéfices de la flexibilité sur l'emploi, et sur le taux de chômage ne paraissent pas si évident. Ainsi l'OCDE elle-même, qui regroupe les 30 pays les plus riches, relève l'absence de corrélation entre l'application d'une flexibilité du travail plus ou moins importante et le taux de chômage, dans les différents pays concernés par l'étude. De surcroît, en prenant l'exemple de l'Italie, on constate que la hausse de l'emploi connue par celle-ci entre 1997 et 2000 est due à 86% à la progression des emplois stables, qui a été six fois plus importante que celle des emplois instables. [...]
[...] BOYER distingue plusieurs sortes de flexibilités qui la composent. Tout d'abord la flexibilité quantitative externe consiste en une variation des effectifs selon le niveau de la demande, grâce par exemple aux embauches en CDD (contrat à durée déterminée). La flexibilité quantitative interne quant à elle est une souplesse du volume horaire travaillé, mais avec les mêmes salariés, on a donc ici recours aux temps partiel. La flexibilité salariale concerne les salaires. La nécessité de polyvalence des employés est appelée flexibilité fonctionnelle. [...]
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