Politiques de l'emploi, emploi, marché du travail, offre d'emploi
On distingue les politiques passives (but est de soutenir les personnes victimes du chômage - par des indemnités comme les allocations chômage) des politiques actives (but est de stimuler l'offre de travail - par des politiques de placement des chômeurs : pôle emploi, …). Ces dernières sont particulièrement efficaces si on prend en compte l'hypothèse d'hystérèse du chômage : le chômage élevé actuel entraîne un chômage élevé futur.
[...] Chacune de ces politiques fait l'objet de critiques. Les politiques passives sont coûteuses, et risquent d'aggraver le chômage structurel (allocations parentales éloignent les femmes du marché du travail). Les politiques actives imposent de fortes contraintes aux chômeurs pour qu'ils acceptent les emplois (peut entraîner une inefficacité économique : théorie de recherche de l'emploi). Denis Anne et l'Horty expliquent que ces politiques ont 4 grandes orientations : Aider les chômeurs Protéger l'emploi Créer de l'emploi Apparier l'offre et la demande de travail Stimuler la demande de travail Fitoussi : Rien ne vaut un point de croissance économique supplémentaire pour faire baisser le chômage. [...]
[...] Visent l'insertion des jeunes au marché du travail. Insertion dans des métiers d'avenir : filière vertes et numérique, tourisme Concerne les moins de 25 ans des ZUS et zone rurale en priorité. C)Restreindre ou encourager l'offre de travail : Les économistes sont d'accord pour expliquer qu'une politique de réduction de l'offre de travail (ex : femmes au foyer) peut améliorer statistiques à court terme, mais est inefficaces à long terme. Au contraire il faut augmenter l'offre de travail, pour augmenter la croissance potentielle, donc l'emploi (c'est ce que fait : Stratégie Europe 2020). [...]
[...] Un cercle vertueux offre/demande peut se mettre en place. D)Flexibiliser le marché du travail : L'idée est que si trop de contraintes sont présentes sur un marché (salaire minimum, réglementation des licenciements), les employeurs vont moins embaucher notamment par crainte du coût de licenciement. Ainsi le retour vers un marché du travail plus concurrentiel est présenté comme une stratégie de lutte contre le chômage. R. Boyer distingue cinq définitions de la flexibilité : + ou - grande adaptabilité de l'organisation productive l'aptitude des travailleurs à changer de poste de travail au sein d'une organisation d'ensemble donné (on parle d'ouvrier Proudhonien) faiblesse des contraintes juridiques régissant le contrat de travail sensibilité des salaires à la situation économique (forme de salaire au rendement). [...]
[...] Ce système combine une grande facilité de licenciement pour les entreprises et des indemnités longues et importantes pour les sans-emplois, qui sont accompagnés dans leur parcours de réinsertion. Il y a donc une très faible intervention de l'Etat sur le contrôle des licenciements - qui sont donc très simple. Cependant, une fois licenciée, les salariés reçoivent de leur salaire pendant 4 ans sans dégressivité (grâce aux caisses de chômeurs privés. En plus de cela ils doivent suivre des stages ou des formations. De ce fait, le chômage ne les coupe pas du reste de la société. [...]
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