Il existe différents types de flexibilité : la flexibilité salariale qui consiste à adapter les salaires en fonction des performances ; la flexibilité quantitative externe, c'est-à-dire à faire varier quantitativement le nombre de salarié (embauche, licenciement) ; la flexibilité quantitative interne en jouant sur le temps de travail ; la flexibilité qualitative interne ce qui implique la polyvalence des salariés et enfin la flexibilité qualitative en ayant recours à la sous-traitance (...)
[...] Pour contrer ce phénomène, Ben Bernanke, président de la FED a décidé depuis 2004 de faciliter l'accès au crédit en diminuant les taux directeurs et en proposant des crédits reset ou dits 2/28 aux personnes les plus démunis, ce qui nous a conduit à la crise des subprimes. Les nouvelles formes d'emploi ont segmenté le marché du travail en deux. Le marché primaire (ou interne) qui est constitué de personnes qualifiées. Ces emplois sont stables car les entreprises ne veulent pas laisser partir leurs informaticiens qualifiés à la concurrence. Ce marché fonctionne à l'aide de promotion et du collectif de l'entreprise. [...]
[...] Cela permet aux ménages d'avoir un pouvoir d'achat toujours important donc une demande toujours élevée donc des créations d'emplois. Le gouvernement danois encourage les petits boulots des étudiants des 18-25 ans ont un emploi (doc 6). Ces jeunes sortiront des études avec des connaissances et de l'expérience professionnelle ce qui facilitera leur entrée sur le marché du travail. Après avoir montré que la flexibilité permet d'accéder au plein emploi dans une économie libérale, nous allons montrer qu'elle a aussi des conséquences négatives sur l'emploi et sur les salariés. [...]
[...] Positive dans des systèmes très libéraux car le taux de chômage est faible (Etats-Unis) mais cela cache la réalité car il existe de fortes inégalités. Dans les pays où les règles du travail sont trop strictes (France), le taux de chômage est très élevé. Le meilleur exemple à suivre est donc l'exemple de la flexsécurité danois qui permet un chômage faible et peu d'inégalités. Cependant la flexibilité n'est pas le seul déterminant du chômage. En effet certains pays peuvent avoir une flexibilité faible et un taux de chômage faible. [...]
[...] Quelles sont les conséquences du développement des formes particulières d'emplois sur le fonctionnement du marché du travail ? Depuis la fin des 30 glorieuses (Jean Fourastié), l'économie française est passée d'une croissance forte à une croissance molle. La demande ayant diminué, les entreprises ont du ajuster leur production. Pour cela, elles ont eu recours à de nouvelles formes d'emplois pour augmenter leur flexibilité. Ces emplois atypiques ont modifié la structure du marché du travail. Le marché du travail est le marché sur lequel la demande de travail provenant des entreprises se confronte à l'offre de travail qui provient de la population active, le prix du travail étant le salaire. [...]
[...] Les personnes touchées par ces nouveaux emplois sont pour la plus part les femmes, les jeunes et les personnes peu qualifiés, ce qui est donc inégal. En France, en des jeunes sortants des grandes écoles avaient obtenus un CDI alors que seulement 27% des personnes peu diplômes avait eu un CDI et 43% d'entre eux étaient au chômage. La flexibilité dans la sous-traitance peut-être une faiblesse car cela entraine une baisse de la qualité des produits. La flexibilité a donc des conséquences positives et négatives sur le marché du travail. [...]
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