La problématique du chômage est d'une actualité accrue. Pourtant, on a du mal à rendre compte de la réalité du phénomène, des réalités économiques.
Il n'existe pas de théorie univoque sur le chômage. Il y a des facteurs explicatifs mais complexes.
Cette multiplicité des causes rend difficile la conception d'une politique de l'emploi, de lutte contre le chômage, qui soit cohérente.
Ce document a pour vocation de présenter les différentes théories explicatives du chômage (6) et les éléments de ces théories qui les rendent pertinentes.
[...] Mais limite : la période ou taux de chômage a été le plus bas était la période ou gains de productivité étaient les plus important : durant les 30 glorieuses Les rapports entre le progrès technique et le chômage sont ambigus Théorie plus sociologique : théorie d'ordre institutionnelle : règle d'indemnisation du chômage incite à rester dans chômage d'attente On va sélectionner des travailleurs en fonction du niveau de rentabilité et de la logique de statut qui rendent certains emplois difficilement acceptables. Donc la persistance d'un taux de chômage traduit difficulté concilier montée concurrence internationale et les valeurs de notre société (notre modèle français) Diverses explication très fortes mais aucune ne permet des outils efficaces de lutte contre le chômage en France. Finalement, le meilleur outil est peut être l'outil démographique : plus de gens qui sortent du marché qui y rentrent. [...]
[...] Les différentes théories explicatives du chômage On distingue le chômage classique du chômage keynésien : distinction conduit à la mise en œuvre de Politiques économiques et sociales opposées. La situation se complique si on considère que dans une même société ces deux chômages peuvent coexister dans différentes branches de l'économie : MALINVAUD. La théorie classique explique le chômage par les déséquilibres qui existent sur le marché du travail, ou par la rencontre entre l'offre et la demande de travail. La variable d'ajustement sur le marché est le prix constitué par le libre jeu des acteurs économiques. [...]
[...] La Théorie keynésienne repose sur l'hypothèse d'une rigidité des prix à court terme : les prix sont indépendant des volumes échangés. Le niveau de salaire ne peut pas expliquer le sous emploi des capacités de production et le chômage. L'emploi dépend du niveau de production que décident les entrepreneurs compte tenu des débouchés qu'ils escomptent. L'état a un rôle d'ajustement des niveaux de production et de demande pour assurer le plein emploi. La responsabilité de l'Etat de stimuler la demande si elle est insuffisante par relance. Si on baisse les salaires, cela aggrave le chômage car cela ralentit la consommation. [...]
[...] La relance est souvent sélective comme dans le BTP, profite aux entreprises implantées localement. la 4ème faite par Malinvaud (grand économiste français): postule pour la coexistence dans les différentes branches de l'économie d'un chômage keynésien et chômage classique : qui résulte de la demande insuffisante. Donc Malinvaud dit que si on mène des politiques de réglage keynésien ou politique néo classique indifférenciées, on va aggraver une des composantes du chômage et condamné à avoir des politiques inefficaces. 5ème : la théorie des gains de productivité : ils sont à l'origine du chômage. [...]
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