chômage, lutte contre le chômage, indemnisation du chômage, équité, allocations de chômage, France
Depuis 2000, il y a une évolution des dépenses d'une part (allocation d'aide au retour à l'emploi + accompagnement) et des recettes d'autre part (cotisations), à cause de la hausse du nombre de chômeurs.
Il y a également des effets de structure: la part des chômeurs qualifiés augmente, donc on assiste à une hausse du salaire de référence.
[...] Ex post : quand on est longtemps au chômage. Aléa moral ex post les chômeurs vont préférer rester au chômage puisqu'ils perçoivent des allocations. Objectifs : assurer un revenu de remplacement pour le chômeur pour permette le maintient de capital humain, à moindre cout c'est-à-dire réduisant la durée du chômage. Question de l'équité : A 3 niveaux : Equité actuarielle doit y avoir équité entre cotisation/ revenus de remplacements perçus durant la durée de chômage. Equité horizontale équité horizontale puisque les cotisations au chômage ne sont pas fonction du risque. [...]
[...] On voit une baisse des taux de couverture (hausse de la part des non indemnisés depuis 2002), les non indemnisés sont ceux ayant une durée d'emploi trop courte (jeunes, femmes) ; durée de chômage trop longue (personnes les moins qualifiées ; vieux mais il existe des dispositifs pour être indemnisés plus longtemps au delà de 55ans). Le taux de remplacement (salaire de remplacement des chômeurs par rapport au salaire de base). Légère hausse des taux de remplacements nets, de 53 à 56% du salaire moyen. Taux de remplacements plus faibles pour l'ASS que pour l'ARE. Quelles populations ? Part des chômeurs indemnisés par l'ASS est plus élevées chez les ouvriers (plus exposés au chômage de longue durée). Majoration des chômeurs indemnisés par ARE : montants d'indemnisation entre 750 et 1050€. [...]
[...] Idem : hausse de la part de chômeurs qui étaient en temps plein (et réduction de la part de temps partiels) ce qui tend aussi à augmenter le salaire de référence moyen. Indemnisation du chômage et équité. Il existe plusieurs indicateurs qt à la générosité du système : Le taux de couverture (la part des chômeurs qui est indemnisée). Seulement 50% des chômeurs inscrits à l'ANPE sont indemnisés au titre du chômage. Et si on prend en compte ceux qui sont aussi indemnisés par le régime de solidarité, on passe à 56%. [...]
[...] Elle est pcplement financée par des cotisations. Elle est gérée par les partenaires sociaux. Indemnisation qui passe par des dispositifs de solidarité : ils sont eux financés par des contributions publiques. Gérées par l'UNEDIC. Il existe ici 3 types de prestations : l'ASS (allocation de solidarité spécifique) pour les chômeurs en fin de droit mais ayant cotisé suffisamment longtemps ; l'AER pour les chômeurs âgés, et ATA (allocation temporaire d'attente) pour ceux dans des cas particuliers (sortie de prison, demandeurs d'asile ) Il existe des dispositifs complémentaires que sont le RSA (anciennement RMI) qui peut se traduire par un supplément de revenu ou un revenu de substitution. [...]
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