Baisse du prix du travail, favoriser l’emploi, diminution du chômage volontaire, analyse keynésienne, risque social
Ricardo, loi d'airain des salaires. Au XIXe siècle le salaire fluctue autour du minimum de subsistance. C'est alors l'offre et la demande de travail qui fait varier le niveau du salaire.
Prix du travail = coût salarial + charges patronales
Emploi = dans un premier sens micro, l'emploi est l'exercice d'une activité rémunérée. Dans un second sens macro, l'emploi est une grandeur caractéristique de la conjoncture et un objectif des politiques économiques. L'emploi est socialement défini et s'inscrit dans un cadre institutionnel qui combine des éléments juridiques et sociaux.
[...] Ce ralentissement de l'investissement a pour effet de détruire l'emploi. Exemple de la France dans les années 90 et de la croissance molle. La réunification allemande impose une hausse des taux d'intérêts en France afin de conserver l'ancrage du franc sur le mark. Cette hausse des taux provoque un choc de demande qui ralentit la croissance. La croissance molle est renforcée par la stagnation salariale. Avec le modèle WS-PS on voit que plus de chômage est synonyme de salaires qui stagnent. [...]
[...] La baisse du prix du travail permet de diminuer le chômage volontaire (Analyse néo-classique) B. Mais cette baisse peut également modifier la structure de l'emploi II) Mais dans un sens macro la baisse du prix du travail n'est pas viable A. L'analyse keynésienne traditionnelle B. L'analyse des Néo-Keynésiens C. La baisse des salaires peut constituer un risque social I)A. Sur le marché du travail offre et demande se rencontrent, les mécanismes du marché doivent conduire à l'équilibre qui aboutirait sur le plein emploi. [...]
[...] Alors que le second opte pour un prix du travail plus fort, un taux de chômage plus élevé mais moins d'inégalités. Politiques actives : workfare, emploi jeune, CES Flexibilité : salariale puis les 4 autres formes Flexisécurité Cherche à concilier flexibilité quantitative externe avec la sécurisation des parcours professionnels individuels). Conclusion : Il n'y a donc pas de pont, no bridge entre la micro et la macro. Une baisse du prix du travail peut donc être une solution lorsque les entreprises sont soumises à une compétitivité prix. Il peut néanmoins être néfaste lorsque la compétitivité est qualité. [...]
[...] _ Dans les années 90 : analyse du marché du travail segmenté. Le chômage élevé est d'abord celui des non qualifiés qui est du en partie à la cherté du travail. Malinvaud propose une baisse des coûts sans réduire la rémunération nette des ménages ; cela passe par une baisse des charges patronales (jusqu'à 1,3fois le SMIC). Cela rend l'embauche des salariés peu qualifiés utile. Mais la limité est l'effet d'aubaine, le salarié qui aurait pu être rentable sans la baisse des charges l'est encore plus. [...]
[...] Une baisse du prix du travail entraine plus de turnovers (qui augmentent les coûts pour l'entreprise), les nouveaux entrants ont une productivité plus faible. Dans la logique du salaire d'efficience le salaire se fixe à un niveau supérieur au salaire d'équilibre. La hausse des salaires permet d'attirer les agents les plus productifs day des années 30) qui permet de fidéliser la main d'œuvre. Ainsi la combinaison productive de l'entreprise sera intensive en capital (labour saving). Si toutes les entreprises adoptent cette logique la croissance sera faible en emploi et le taux de chômage structurel sera élevé. [...]
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