Pour les classiques, si l'on désire diminuer le chômage, il faut diminuer les salaires. En effet, plus on augmentera les salaires, moins les chefs d'entreprises embaucheront. Pour les libéraux, plus il y aura d'offre (c'est-à-dire de personne désirant travailler) supérieure à la demande des entreprises, plus le salaire diminuera, et cela aura pour conséquence l'absence de chômage à l'équilibre (...)
[...] L'effet sur la demande peut annuler l'effet sur l'offre si on diminue les salaires, alors que si l'on diminue le prix de vente d'un produit, on le consommera plus ce qui permettra à l'entreprise de faire des profits et d'augmenter les salaires. De plus, le fait de diminuer les salaires va avoir pour conséquence la diminution de la demande et donc une diminution de la croissance économique. L'avantage d'une hausse des salaires pour Keynes et le fait que cela permettra d'obtenir les meilleurs travailleurs qui s'impliqueront d'avantages et qui feront plus d'efforts dans leur travail qu'ils souhaiteront préserver. Le fait d'avoir un faible salaire fera diminuer la demande et on trouvera un équilibre de sous emploi. [...]
[...] La substitution capital-travail (c'est-à-dire l'utilisation des machines) a fait diminuer le coût du travail (qui correspond au salaire net, plus les cotisations salariales, plus les cotisations employeurs). Entre 1969 et 1996, plus le coût du travail augmente fort, plus la part du revenu du travail dans le secteur des entreprises diminue. Pour les classiques, il faut donc diminuer le coût du travail car quand il est supérieur au salaire d'équilibre, l'entreprise préfèrera ne pas produire. Pour diminuer le coût du travail, il faut ou diminuer les salaires, ce qui ferait peut-être perdre à un pays sa demande intérieure mais ça lui ferait gagner en compétitivité internationale, ou diminuer les cotisations employeurs sans toucher au salaire net, ce qui aura pour conséquence la diminution des prestations sociales, mais ce n'est pas un problème pour les libéraux qui sont contre les aides apportées par l'état. [...]
[...] L'emploi a depuis les trente glorieuses changé, on remarque une augmentation des emplois précaires (CDD, intérim, stage, temps partiel bien que ces derniers soient toujours minoritaires dans la population active occupée. Ces formes particulières d'emploi ont fait changer les frontières du chômage, leur développement a eu pour conséquence sur les individus de faire augmenter leur peur de la précarité ce qui a des effets néfastes sur leur santé. Quelles sont les conséquences d'une diminution des salaires et/ou des cotisations sur la croissance et l'emploi ? Nous allons voir dans un premier temps les conséquences positives d'une telle chose selon les classiques. [...]
[...] Puis nous verrons que pour les keynésiens, cela aura plutôt des effets néfastes sur la croissance et l'emploi. Pour les classiques, si l'on désire diminuer le chômage, il faut diminuer les salaires. En effet, plus on augmentera les salaires, moins les chefs d'entreprises embaucheront. Pour les libéraux, plus il y aura d'offre (c'est-à-dire de personne désirant travailler) supérieure à la demande des entreprises, plus le salaire diminuera, et cela aura pour conséquence l'absence de chômage à l'équilibre. S'il y a autant de chômage aujourd'hui, c'est à cause de l'état qui a imposé le SMIC, ce qui ne permet pas d'atteindre le salaire d'équilibre. [...]
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