Un problème grave qui a touché l'agriculture américaine et européenne, et qui pourrait encore se prolonger est celui des surproduction.
Paul Lafargue se propose d'expliquer en termes d'intensité du travail, les raisons des crises de surproduction. En effet, il publie pour la première fois le pamphlet Le Droit à la Paresse sous la forme de plusieurs articles parus en 1880. Gendre de Marx, qui fait son éducation économique, il est l'un des responsables de l'Internationale socialiste.
D'où ma problématique : En quoi le capitalisme, en exigeant un travail acharné, est-il générateur de crises ?
[...] Vendre son travail est dégradant et relègue les prolétaires au rang d'esclaves. Les ateliers de travail capitalistiques sont assimilés à des maisons d'incarcérations des ouvriers. Ils y sont condamnés à exécuter des travaux forcés comme s'ils étaient soumis au concours pendant plusieurs jours sans interruption. - Les Prolétaires sont aussi reconnus coupables d'avoir livré leurs femmes et leurs enfants aux bourgeois : De leurs propres mains, ils ont démoli leur foyer domestique, ils ont brisé la vie et la vigueur de leurs enfants. [...]
[...] L'amour du travail qui nous pousse à l'épuisement des forces vitales de l'individu est comparé à une véritable folie et donc les peuples qui sanctifient le travail sont sévèrement critiqués et il cite les Auvergnats, les Ecossais, les Gallegos, les Poméraniens et les Chinois. Dans notre société, dit-il, qui aime le travail pour le travail ? Les paysans propriétaires, les petits bourgeois les uns courbés sur leurs terres, les autres acoquinés dans leurs boutiques, se remuent comme la taupe dans sa galerie souterraine, et jamais ne se redressent pour regarder à loisir la nature. . comme le fait Dionysos à l'inverse d'Apollon. [...]
[...] Il ne condamne pas le travail dans l'absolu, mais uniquement son excès ; il peut être sain lorsqu'il est maintenu dans certaines limites. Le droit à la paresse présente une analyse du chômage qui impose la réduction du temps de travail et met en cause le travail comme fondateur du lien social. Ainsi, loin d'être obsolète, cet ouvrage demeure pertinent pour analyser la crise économique et sociale qui frappe les sociétés industrielles et contemporaines. [...]
[...] Le travail est un dogme désastreux imposé par le capitalisme - Pour Lafargue, le peuple vivait mieux avant l'apparition du capitalisme. Notre époque est dit-on, le siècle du travail ; il est en effet le siècle de la douleur, de la misère et de la corruption Jusqu'à ce que le capitalisme soir imposé, chaque individu était propriétaire de sa maison et vivait paisiblement de la culture de son champ. Depuis, la misère ouvrière s'est généralisée ; de véritables tortures sont infligées aux enfants qui ont commencées dans les fabriques et qui se poursuivent aujourd'hui à l'école. [...]
[...] Telle est la loi inexorable de la production capitaliste. B. La bourgeoisie est condamnée à la surconsommation La classe capitaliste est condamnée à la surconsommation pour écouler une production abondante ; elle ne peut donc que paresser en demeurant improductive. Cependant il lui arrive de devoir aussi réprimer les insurrections épisodiques du prolétariat qui exige que la bourgeoisie travaille. Les nations européennes n'ont pas des armées nationales, mais des armées de mercenaires, elles protègent les capitalistes contre les fureurs populaires C. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture