L'exercice consiste en la proposition d'un modèle de pilotage macroéconomique pour l'économie portugaise. Pour ce faire, nous disposons de données sources pour la période 2000-2003. Ce modèle doit avoir pour finalité une baisse du taux de chômage. Il n'a toutefois pas été précisé si cette baisse devait être relative ou absolue. Enfin, la notion de décalage dans le temps sera ici négligée ce qui suppose qu'une modification de variable agit immédiatement sur les variables connexes.
Il s'agit dans cet exercice de considérer les indicateurs économiques disponibles comme ceux d'un pays lambda. En effet, les connaissances ou préjugés afférents au Portugal ne doivent pas parasiter le raisonnement : celui-ci avancera dans une stricte optique économique. De ce fait, les conséquences sociales et politiques seront minimisées. Toutefois, afin de crédibiliser le modèle, nous n'utiliserons pas de chiffres extravagants et tendrons vers une réalité plausible même si, rappelons-le, notre analyse est statique.
[...] Ce chômage est dit classique et peut donc faire l'objet d'un modèle d'étude. Par cette explication du chômage, deux lignes directrices d'étude ressortent et permettraient dès maintenant de proposer des modèles de pilotage. Cependant nous allons confirmer ces définitions par un raisonnement purement économique. Raisonnement économique préalable à l'élaboration des modèles de pilotage Posons le postulat suivant, la hausse du taux d'emploi réduit le taux de chômage et partons de l'expression du PIB suivante : PIB = population x taux d'activité x taux d'emploi x durée du travail x productivité horaire Admettons que l'on ne puisse pas jouer sur la population, le taux d'activité et la durée du travail (variables égales par ailleurs). [...]
[...] Celui-ci naît du recul de la demande en produits finis (c'est le cas du Portugal). Les entreprises ne peuvent pas écouler leur production alors qu'il serait rentable de recruter et de produire plus étant donné les salaires et les prix. Il leur faut donc diminuer leurs coûts en fermant des capacités de production et en réduisant leurs effectifs. En conséquence, la demande d'emploi au salaire réel est supérieure à l'offre. La solution est donc bien de stimuler la demande finale, c'est-à-dire la consommation des ménages et la consommation des administrations. [...]
[...] Comment faire baisser le chômage : le cas du Portugal Introduction Cadre de l'exercice et appréhension de la méthode L'exercice consiste en la proposition d'un modèle de pilotage macroéconomique pour l'économie portugaise. Pour ce faire, nous disposons de données sources pour la période 2000-2003. Ce modèle doit avoir pour finalité une baisse du taux de chômage. Il n'a toutefois pas été précisé si cette baisse devait être relative ou absolue. Enfin, la notion de décalage dans le temps sera ici négligée ce qui suppose qu'une modification de variable agit immédiatement sur les variables connexes. [...]
[...] Les facteurs influençant ce chômage ne peuvent donc a priori pas être étudiés ici. Le second naît des fluctuations de la demande finale en biens et services. Les causes de ces fluctuations sont de natures conjoncturelles (chute des exportations, réduction des investissements d'où le nom de ce chômage : chômage conjoncturel. Les variables intervenant dans ce taux de chômage sont d'ordre économique et rentrent donc dans le cadre de notre étude. Enfin, le dernier type de chômage résulte de l'arbitrage des entreprises entre leurs capacités de production et leur productivité. [...]
[...] C'est à partir de cette affirmation que nous construirons notre modèle. Intéressons-nous maintenant de plus près à la productivité. D'après l'expression nous pouvons affirmer que l'augmentation de la productivité est créatrice de richesse, toutes choses égales par ailleurs. D'autre part, les entreprises opèrent un arbitrage entre capacité de production (machines) et productivité (hommes). En conséquence, la hausse de la productivité entraînera une croissance des effectifs (taux d'emploi) si les variables d'embauche sont favorables (salaires, CSU Le PIB augmentera donc bien plus vite que la productivité d'après l'expression L'affirmation de base étant vérifiée, il s'agira alors de trouver un modèle de pilotage qui favorisera la productivité horaire plutôt que la capacité de production. [...]
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