Le marché de l'emploi américain est, depuis le début de l'année, le théâtre d'un licenciement plus conséquent que le nombre d'emplois mis à disposition sur le marché. En effet : la perte d'emplois encourue au cours des 7 premiers mois de cette année s'est chiffrée à 463 000 postes, soit une moyenne de 66 000 emplois par mois. Cependant, les économistes restent optimistes, au vu d'une stabilisation de la perte mensuelle, prouvant la capacité du marché à pouvoir faire face à cette situation. Néanmoins, la hausse du taux de chômage jusqu'à 5.7% vient neutraliser l'effet positif de cette stabilisation.
Actuellement, la situation du marché de l'emploi américain se résume par une augmentation toujours croissante du nombre de licenciements et du taux de chômage. Deux causes prépondérantes : la crise immobilière et l'atrophie de la croissance américaine.
[...] En bref : Actuellement, la situation du marché de l'emploi américain se résume par une augmentation toujours croissante du nombre de licenciements et du taux de chômage. Deux causes prépondérantes : La crise immobilière et l'atrophie de la croissance U.S. Suite à une baisse non négligeable du P.I.B., l'Amérique risque de se retrouver plongée en pleine récession. Du côté de l'industrie, l'indice ISM qui, dans un premier temps, a résisté à cette situation, s'est maintenant écroulé à un niveau qu'il n'avait plus atteint depuis plusieurs années. [...]
[...] Cela signifie qu'en termes d'activités, le secteur industriel reste en expansion malgré la crise du marché de l'emploi. Toutefois, aujourd'hui, l'indice ISM est à son plus bas niveau depuis 7 ans. Graphique représentant la variation de l'indice ISM manufacturier en fonction du temps. Source : Bloomberg Cela s'explique par une augmentation du coût des matériaux et l'amenuisement de la demande des produits de l'industrie américaine. De plus, le coût marginal augmente plus rapidement que la recette marginale pour chaque unité supplémentaire produite ; augmenter le volume de production reviendrait donc à diminuer son profit, voire même à engendrer des pertes. [...]
[...] La reconstruction des stocks : Les stocks diminuent, mais les prix n'augmentent pas assez pour faire diminuer la demande. Il apparaît donc une demande excédentaire, d'où la nécessité de renflouer les stocks afin de rétablir un équilibre sur le marché. A noter: Le comité de politique monétaire de la FED (Banque centrale des U.S.A.) prévoit que l'économie américaine devrait subir une légère contraction au second semestre 2008 et au premier semestre 2009 Influence des ressources énergétiques Le coût de l'énergie pèse solidement sur le secteur du transport. [...]
[...] Graphique représentant l'évolution du taux de chômage au cours du temps en 2008. Source : Bloomberg De nombreuses entreprises, qu'elles soient petites ou grandes, sont maintenant confrontées à de graves difficultés et se retrouvent dans la contrainte d'un licenciement massif. Aux Etats-Unis, le nombre de suppressions d'emplois a largement dépassé le million en décembre 2008 ; un pic qui n'avait plus été atteint depuis 2005. Un chiffre qui pourrait grimper en flèche si aucune mesure n'est prise d'ici fin 2009. [...]
[...] diminution de la production définie aux Etats-Unis par une baisse du P.I.B (produit intérieur brut) deux trimestres consécutifs. Indice noté en pourcentage, publié mensuellement par The Institute for Supply Management (ASBL américaine publiant des analyses économiques diverses), et reflétant l'état de santé du secteur manufacturier américain. Un indice supérieur à 50 points indique une expansion du secteur. Dans le cas inverse, il est significatif d'une contraction de celui-ci. Hausse générale des prix entrainant une baisse durable du pouvoir d'achat. [...]
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