Travail france 1945
Exposé entièrement rédigé d'économie portant sur le travail en France depuis 1945
[...] Les économistes contemporains ont également avancé des explications à la persistance du chômage. En France, Edmond Malinvaud différencie le chômage keynésien ou conjoncturel qui est lié à l'insuffisance de la demande et donc au rythme de croissance de l'économie, et le chômage classique qui est lié au coût du travail (et donc en grande partie à l'insuffisante flexibilité ou déréglementation du marché du travail). Conclusion Si les évolutions du travail sont considérables depuis 1945 et reflètent l'évolution de la société française, c'est cependant la question du chômage qui reste la plus préoccupante. [...]
[...] Dans un pays à monnaie forte et à salaires élevés, les firmes doivent augmenter la qualité, être de plus en plus réactives face aux évolutions des marchés et innover. Ce tertiaire est à haut niveau de qualification avec une proportion élevée d'ingénieurs et de cadres. De fait, les services explosent au profit d'emplois plus qualifiés. Le nombre d'actifs dans les services a été multiplié par deux depuis les années 1950 et la crise n'a pas interrompu le mouvement de développement des services qui représentent 73% de la population active en 2000. [...]
[...] À l'autre bout de la vie active, le taux d'activité des plus de 65 ans était de 20% en 1968 et de aujourd'hui. Le développement des dispositifs de cessation anticipée d'activité a fait reculer l'activité des 55-59 ans de 80% à mais le phénomène semble enrayé d'après les résultats du recensement de 1999. Si la structure par sexe et par âge de la population active a beaucoup évolué, les progrès continus de la formation et de la qualité de la main d'œuvre constituent la deuxième grande mutation que connaît le travail. [...]
[...] Ces transformations s'accompagnent d'une montée du taux de salarisation qui atteint 87,6% en 1999. SI le recensement de 1999 a mis en évidence le recul important du nombre des artisans et du petit commerce, c'est cependant dans l'agriculture que le recul est le plus frappant. Au lendemain de la guerre, six millions de Français travaillaient la terre : ils sont passés au dessous du million d'actifs occupés d'après le recensement de 1999. La baisse des effectifs est spectaculaire depuis 1982, avec un recul de 57%. [...]
[...] Ce taux de chômage varie de un à trois selon les départements et de un à cinq selon les zones d'emploi. Les espaces les plus touchés sont très divers : vieilles régions industrielles mais aussi façade méditerranéenne. Les espaces les moins touchés présentent la même diversité : l'Alsace est peu touchée grâce au mouvement de ses travailleurs frontaliers, l'Île-de-France grâce à son dynamisme en termes de création d'emplois et les zones rurales du Massif Central grâce à leur attractivité plus que réduite. [...]
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