La définition la plus générale du travail est celle que l'on trouve dans le petit Larousse : « Le travail est une activité humaine déployée pour faire quelque chose ». Cette définition, beaucoup trop vaste ne prend pas en compte la notion de contrainte qui paraît cependant, importante.
[...] D'autres auteurs rejettent cette idéologie libérale. Selon eux, l'épanouissement au travail est impossible puisqu'il est considéré comme aliénant. Le travail est toujours subordonné à l'augmentation de la production et de la richesse. Ici, il s'agit de séparer l'ordre social de l'ordre économique L'épanouissement par d'autres sphères Rifkin et la création d'un tiers secteur Rifkin défend la création d'un tiers secteur de type associatif pour passer d'une société fondée sur le travail et le marché à une société centrée sur les services mutuels et la réciprocité. [...]
[...] Cette dernière ne concerne pas seulement le travail ouvrier, à qui est réservée la seule partie manuelle du travail, laissant à des agents spécifiques la part intellectuelle de celui-ci (on assiste à une montée en puissance des ingénieurs). Plus précisément, la rationalisation est liée au travail parcellisé, avec l'invention de l'OS (ouvrier spécialisé). Ce dernier multiplie les tâches simples et répétitives sur la chaîne de montage ce qui limite son autonomie. De plus, il reçoit un outillage standard alors qu'il fabriquait ses outils auparavant. Tous ces éléments conduisent à une déqualification du travail. [...]
[...] Les avancées sociales ont fortement contribué à humaniser le travail : loi sur les accidents du travail de1898, introduction de la semaine de 39 heures en 1936, mise en place d'un droit du travail de plus en plus protecteur, porté par des acteurs sociaux et garanti par des procédures de contrôle Un retour à l'épanouissement par le travail Selon E. Durkheim, pour que la division du travail produise de la solidarité, il faut que les contacts entre les différents acteurs soient fréquents. Ainsi, le travail de chacun prend tout son sens. Mais lorsque ces contacts disparaissent parce que les ouvriers sont regroupés sur des chaînes de montage et ne savent plus à quoi sert leur travail, alors la division du travail devient anomique. [...]
[...] Les penseurs Les penseurs grecs et romains montraient un mépris aristocratique pour le travail. Il n'y a pas de terme qui définit ce concept dans la langue antique, il n'y a pas de divinité qui incarne le travail alors que chaque activité humaine ou événement naturel est représenté par un dieu. Le travail était considéré comme une malédiction et les penseurs avaient une vision pessimiste de l'évolution : le monde ne peut plus offrir ses bienfaits à l'homme et celui ci est désormais contraint de peiner pour les obtenir. [...]
[...] - Critique de la social-démocratie qui va attacher au travail des droits sociaux et une hausse des salaires, sans questionner l'aliénation du travail. Seule une critique de la logique économique et une réduction de la place du travail dans la société peut conduire à un réel dépassement et rétablir des liens sociaux. Pour s'épanouir véritablement, la durée du temps de travail doit être réduite massivement, afin que l'homme puisse découvrir d'autres réseaux de sociabilité : culturel, relationnel, engagements collectifs. Il s'agit, selon D. [...]
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