Société salariale, métamorphoses du travail, souffrance au travail, capitalisme, artisanat
De l'artisanat au salariat : aujourd'hui, on a 89% des actifs qui sont salariés. Mais cela n'a pas toujours été le cas. Le travail salarié va commencer à se développer à partir de la fin de l'ancien régime. Avant 1789, ce qui domine c'est l'artisanat. L'artisan est propriétaire des moyens de production, il achète des matières premières, il réalise des ouvrages qu'on lui a demandé et il se charge ensuite de la vente.
On va passer avec le capitalisme, de la figure de l'artisan à celle du salarié. Il y a une première rupture entre le travail et le capital. C'est-à-dire que le salarié ne possède plus ses moyens de travail et il ne possède plus non plus le produit de son travail. C'est l'entreprise qui vend l'objet du salarié et le salarié vend sa force de travail pendant un temps déterminé à son employeur. Ce salarié est formellement libre, il peut changer d'entreprise, d'activité. La deuxième rupture est la séparation entre le lieu où se forment les compétences du travailleur et le lieu où elles sont utilisées.
[...] Les ouvriers existent toujours, mais on en parle plus. Le sentiment d'appartenance a également diminué. * Augmentation prix de l'immobilier qui conteste la moyennisation, le logement constitue pour certains 30% de leur revenu = inégalités de logement * La question de l'âge à la retraite = question de la mortalité ! Un manœuvre a 28% de mourir avant 60 ans, un ingénieur = inégalités devant la mort ! L'espérance de vie augmente pour tout le monde mais les écarts ne se réduisent pas ! [...]
[...] III / La mobilité sociale La mobilité sociale est le phénomène de déplacement des individus dans l'espace social. On va étudier les relations qui existent entre parents et enfants. Dans une société hiérarchisée, la répartition ne se fait pas au hasard. La mobilité suppose la différenciation sociale et des principes de classement. On a une mobilité horizontale : changement de secteur sans changement qualitatif. Une mobilité verticale : changement de position avec appréciation ou dépréciation de son statut social. Une mobilité intragénérationelle : changement de position d'un même individu. [...]
[...] Pendant longtemps, la classe ouvriere a eu une place en politique. Elle était représentée par des partis, des syndicats, des leaders. Elle avait aussi des ressources culturelles, une fierté d'etre ouvrier et un sentiment d'appartenir à un groupe. Ca permettait au groupe ouvrier d'exister, de se défendre, d'avoir une vie collective a l'extérieur de l'usine, de vivre entre eux, en groupe. Il y avait une education des enfants libres, une répartition des rôles entre H et F traditionnelles qui les caractériser. [...]
[...] Ce qui donne chômeurs. Le problème ne sont pas les différences de chiffres, mais la définition des conventions. L'age et le sexe puis la CSP et le diplôme sont déterminants face au chômage. La ségrégation entre précaires et stables. Dans le droit du travail on distingue deux formes particulières de l'emploi. C'est celles qui dérogent à la règle du point de vu de la durée et de la stabilité du contrat de travail. (CDD, interim, stage, contrats aidés, travail à temps partiel . [...]
[...] Aujourd'hui le taux de syndicalisation en France et bas, moins de et si ce taux est un des plus faibles par rapport à d'autres pays européens, le niveau baisse de manière générale. Les négociations ont lieux par branche d'activité. La société salariale c'est effritée. Le travail représentait un statut qui présentait des avantages des garanties, garanties par le droit. Les salariés étaient protégé par l'état, le droit d'être représenté, le droit d'indemnisations. Le travail salarié a été un support de protection qui a permis a des millions de salariés de se mettre a l'abri de la vulnérabilité sociale. Mais cette condition salariale est en train de disparaître. [...]
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