Cours d'économie en formation d'assistante sociale sur les bouleversements qui ont pu se produire dans la structure de l'emploi. Quels sont ces changements ? Les plus importants ? Quelles conséquence ?
[...] III) La fragilisation de l'emploi En vingt ans, de 1978 à 1999, la France a connu une augmentation de la population active de plus de 3,5 millions de personnes, qui s'explique par la croissance démographique et par la montée en puissance de l'emploi féminin. Sur cette même période, le nombre de chômeurs a progressé de 2 millions et les créations d'emploi se sont chiffrées à 1,5 million, pour l'essentiel des emplois temporaires et souvent à temps partiel : - contrat à durée déterminée ; - intérim ; - apprentissage ; - emplois aidés, par des exonérations fiscales accordées aux employeurs, par exemple. [...]
[...] ( ( ( Les principales transformations structurelles Le monde du travail a connu de profonds changements dans la structure de la population active. Faisons donc tout d'abord le point sur ces principales transformations : - accélération après la Seconde Guerre mondiale de la baisse du nombre d'agriculteurs ; - baisse lente et maintien des artisans commerçants ; - très forte diminution de la catégorie des ouvriers en 1994) ; - augmentation très importante des cadres moyens et supérieurs et des employés (passage de la société industrielle à une société postindustrielle, où les employés remplacent les ouvriers) ; - ralentissement de la croissance des professions intermédiaires (à l'exception des personnels de service aux particuliers). [...]
[...] Parallèlement, le taux de chômage est de 10,7% en 2001 pour les femmes contre pour les hommes. En outre des femmes occupent un emploi à temps partiel alors qu'elles souhaiteraient travailler davantage, contre des hommes. Une autre inégalité subsiste : dans le secteur privé et semi-public, en 2000, le salaire moyen des femmes travaillant à temps complet représentait de celui perçu par les hommes, et celles-ci continuent à occuper une plus grande proportion des postes moins qualifiés, alors qu'aujourd'hui les jeunes filles accèdent plus souvent que les garçons au baccalauréat et à l'enseignement supérieur. [...]
[...] En 1994 est apparue la notion de working-poors (travailleurs pauvres), adoptée par les économistes américains et fondée sur l'incapacité pour des travailleurs de tirer de leur activité professionnelle un revenu suffisant pour subsister. Les travailleurs pauvres sont ainsi définis comme des personnes qui, d'une part, ont passés au moins la moitié de l'année sur le marché du travail, et, d'autre part, qui sont en situation de pauvreté calculée à partir : - des conditions de vie quotidiennes, évaluées en fonction d'un score de privations par rapport à une palette de consommations et de biens (pauvreté d'existence) ; - du revenu global (pauvreté monétaire) ; - de la perception qu'ont les ménages de l'aisance dans laquelle ils vivent (pauvreté subjective). [...]
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