Il faut savoir que les techniciens de la police scientifique sont les chefs sur une scène de crime. Ce sont eux qui prennent les décisions. Dès leur arrivée sur le lieu du crime, ils prennent des photos : d'abord en vue d'ensemble, puis en gros plan (arme, corps ...). Ils peuvent aussi utiliser des plots de signalisation pour numéroter les objets présents sur le lieu du crime, ce qui permet de faire une liste détaillée de tous ces objets (emplacement, photographies...), afin de pouvoir faire une reconstitution (...)
[...] Mais, du fait de leurs caractères différentiels peu nombreux, trop instables d'un sujet à l'autre, et d'une variation individuelle parfois importante (d'où, si possible, la nécessité de disposer pour l'examen d'au moins six échantillons), la détermination de l'appartenance des cheveux ne peut être que très relative, à moins d'utiliser, s'il subsiste les racines, des sondes à ADN. Néanmoins, ils apportent à l'enquête des présomptions supplémentaires s'ajoutant à d'autres déjà recueillies. Ensuite, il suffit de comparer les poils ou les cheveux trouvés sur le lieu du crime avec des échantillons recueillis sur un suspect. En ce qui concerne les analyses génétiques des poils et des cheveux, elles ne sont pas encore utilisées par la Police scientifique car trop complexes. [...]
[...] Sujet : Police scientifique Problématique : Quelles sont les analyses effectuées par la Police scientifique lors d'un crime ? Introduction Il faut savoir que les techniciens de la Police scientifique sont les chefs sur une scène de crime. Ce sont eux qui prennent les décicions. Dès leur arrivée sur le lieu du crime, ils prennent des photos : d'abord en vue d'ensemble, puis en gros plan (arme, corps . Ils peuvent aussi utiliser des plots de signalisation pour numéroter les objets présents sur le lieu du crime, ce qui permet de faire une liste détaillée de tous ces objets (emplacement, photographies . [...]
[...] Elle repose sur des bases statistiques. L'éventuelle présence de malformations osseuses, de cals ou de prothèses (plaques métalliques et clous parfois numérotés, nombre et orientation des vis) constitue de précieux points de comparaison avec le dossier médical du sujet disparu. Il est facile de déterminer l'origine humaine d'os entiers d'adultes, le rapport entre le calibre intérieur et extérieur du corps des os long étant généralement plus faible chez l'homme que chez les animaux. On peut également estimer, grâce à des tables anthropométriques ou à des formules, la taille d'un sujet, à quelques centimètres près, à partir des os longs de ses membres (fémur, humérus . [...]
[...] Néanmoins, l'âge d'une victime adulte ne s'estime qu'à quelques années près. Pour ce qui est des enfants, le diagnostic, beaucoup plus précis, se fonde, d'une part, sur le critère de fermeture des fontanelles et, d'autre part, sur l'apparition et l'évolution des points d'ossification des mains et des pieds. Enfin, c'est à partir de la morphologie crânienne et de la craniométrie que l'on peut avancer une appartenance ethnique. Diverses méthodes physiques, chimiques et histologiques mènent à l'appréciation de l'ancienneté des ossements. [...]
[...] Pour éviter de perdre trop de temps à rechercher des résidus de sang, les techniciens de la Police scientifique peuvent pulvériser un produit, le BlueStar (fabriqué à Fontvieille, Monaco). Celui-ci devient immédiatement bleu en présence de sang. En fait, le fer présent dans le sang catalyse la réaction chimique qui provoque la luminescence, révélant l'emplacement du sang. Le produit est si sensible qu'il permet de détecter une goutte de sang même si elle a été diluée fois. Non seulement le BlueStar fournit aux enquêteurs des indications sur les événements qui se sont produits, mais, en plus, il leur indique l'endroit où réaliser des prélèvements de sang aux fins d'analyse génétique. [...]
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