Le syndicalisme à la française

Résumé du document

Un syndicat au sens premier du terme est une association de personnes qui a pour but de défendre les intérêts professionnels et économiques communs de ses membres. Le syndicat a pour fonctionnalité de faire aboutir des revendications en matière de salaires, de conditions de travail, de prestations sociales... Les syndicats, dans les pays capitalistes, peuvent être classés selon plusieurs catégories : syndicat de collaboration, réformiste ou révolutionnaire.
Les syndicats sont apparus en France au XIXe siècle, sous forme d'associations d'entraide et de secours mutuels. Ces organisations n'ont pas toujours été acceptées par la société : elles ont été perçues avec hostilité ou simplement tolérées par le patronat et les gouvernements.

Extraits

[...] Tout d'abord le 27 juillet 1914 la CGT organise des manifestations syndicales contre la guerre ce qui démontre une forte implication de ce syndicat au sein de la nation française. L'Allemagne déclare la guerre à la France le 3 août 1914, une lutte acharnée se met en place entraînant la nation dans un engrenage insoutenable. Dans l'année 1917 on compte 696 grèves et grévistes alors qu'en1918 on recense 499 grèves et 176187 grévistes en France. Nous distinguons une évolution syndicale. La population se sent de plus en plus concernée par cette guerre et essaie d'agir au sein de ce mouvement en formant une unité solide et durable. [...]

[...] Ils sont reconnus comme faisant partie du dialogue social. Celle-ci est due au cadre fordiste des trente glorieuses. A partir de la libération, la société française instaure un cadre social de négociation permettant de signer de grands accords. Le 15 mars 1944 a eu lieu la publication du Programme du CNR (définissant les nationalisations, la Sécurité sociale et les comités d'entreprises). Le début des nationalisations a lieu dans l'année 1945 avec la création des comités d'entreprises puis la mise en place de la sécurité sociale. [...]

[...] Il se distingue par le rapport de force avant les négociations ainsi que par les actions entreprises, nettement supérieur par opposition aux autres pays. Pour autant, on assiste à une baisse de la syndicalisation des salariés qui a pour effet de réduire sa force, son importance et son pouvoir. Ce qui nous amène à nous demander s'il pourra réussir à faire face aux nouveaux défis du XXIème siècle notamment avec la crise économique connue par de nombreux pays à travers le Monde. Bibliographie et Webographie www.ac-bordeaux.fr/ . /ses/ . [...]

[...] L'environnement antisyndical peut également se lire à travers les conditions d'exercice de la grève. Son usage est strictement limité au cadre de la négociation collective et se veut un moyen de pression économique et non pas l'expression d'un droit fondamental. D'ailleurs, l'employeur peut à tout moment licencier les grévistes Ce syndicalisme à l'américaine repose sur le principe de la négociation collective ainsi que la négociation contractuelle. Cette stratégie s'est consolidée au détriment de pratiques et d'actions collectives situées à un niveau plus directement politique. [...]

[...] Celles-ci s'inscrivent dans le cadre d'une crise économique et sociale plus globale, parfois qualifiée de crise de l'État-Providence, qui se traduit, notamment, par une montée du chômage et des emplois précaires. II Du fordisme au libéralisme Depuis les années 1970, on assiste à une crise du syndicalisme en France comme le montre le graphique ci-dessous. Nous pouvons observer qu'en 1949 le taux de syndicalisation était de 36% tandis qu'en 2003 celui-ci est d'environ 10%. Cela signifie que nous avons assisté à une baisse de -26 points du taux de syndicalisation en France en 60 ans. [...]