Le fonctionnement cognitif, c'est-à-dire celui de l'acquisition de connaissances serait d'après les études du professeur Grubar différent chez un enfant de QI plus développé que la moyenne que chez un enfant de QI dit normal. Apparemment le traitement de l'information est plus élevé pour un enfant surdoué, il dispose d'une « mémoire de travail » plus efficace.
Or nous avons effectué des recherches affirmant que la « mémoire de travail » dont parle M. Grubar, est celle dont on se sert pour utiliser des connaissances dans la résolution de problèmes immédiats. La quantité d'informations que l'on y stocke et la durée de ce stockage sont proportionnelles au QI du sujet (...)
[...] D'autres études, faites par une université Américaine, estiment que le contraste de cerveau entre un surdoué et une personne dite normale est surtout remarquable par la différence de développement. Les personnes aux QI développé auraient le cortex préfrontal, qui intervient dans la plupart des tâches d'intelligence abstraite (comme les calculs), qui s'épaissit puis s'amincit rapidement durant la croissance. D'après des études d'imageries cérébrales, les enfants au QI exceptionnel auraient le cortex préfrontal qui s'épaissirait entre 7 et 11 ans puis s'amincirai durant l'adolescence. [...]
[...] A présent, il nous a semblé méthodique de nous intéresser aux facultés tout aussi prodigieuses, tant en calculs que dans d'autres domaines, de personnes surdouées, afin d'étudier si elles sont oui ou non dues aux mêmes facteurs que ceux des autistes. Il faut savoir, là aussi, que pour réaliser cette partie nous avons dû nous appuyer sur des expériences déjà réalisées par des chercheurs, et parfois mêmes, directement en tirer leur résultats par manque de connaissance pour les exploiter. Cette partie sera donc un peu moins expérimentale que les deux autres. [...]
[...] Cette évolution non habituelle du cerveau serait donc l'une des causes pour lesquelles certaines personnes disposent de capacités hors normes. Cortex préfrontal De plus, il apparaît qu'entre 7 et 12 ans, les axones (ils correspondent au prolongement du corps cellulaire d'un neurone), conduisant les actions (calculatoires entre autres) vers les synapses (zone de contact établie entre 2 neurones qui fait le lien entre action potentielle et action à réaliser), s'entourent d'une gaine qui assure la transmission des signaux électriques. En clair, entre 7 et 12 ans, le cerveau se développe de façon à permettre à l'individu un traitement rapide et efficace des informations collectées. [...]
[...] Première hypothèse : - Ces capacités sont liées à un entraînement important, tout comme chez les autistes. Mise en relation de comparaisons : Tout comme nous avions fait pour l‘étude des autistes, nous avons tout d'abord décidé de dresser un tableau sur plusieurs personnes surdouées ayant subit des tests. On remarque très nettement que la plupart de ces individus ont des facultés qui ne sont pas liées à un fort entraînement mais qui semblent bel et bien dues à des capacités innées. [...]
[...] De même le développement de leur cortex préfrontal qui s'épaissirait entre 7 et 11 ans au lieu d'être initialement épais leur permettrait d'une part un traitement plus rapide des informations, et d'autre part une augmentation de leur sommeil paradoxal : facteur de la faculté d'apprentissage et de mémorisation. Conclusion : Cette partie nous a ainsi permis de prouver qu'il n'existe pas de formalité quant aux facteurs cérébraux de la réussite calculatoire. En effet, ces facteurs sont déjà différents entre deux types d'individus : les autistes et les surdoués. [...]
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