Sommet pour l'emploi, chômage, marché du travail, vision keynésienne, entreprises, chômeurs
On remarque que depuis les années 1990, le taux de chômage n'est jamais descendu en-dessous de la barre des 7 %. De plus, durant ces dernières décennies, on a clairement pu remarquer l'inquiétude de la population française, des médias ainsi que du Gouvernement, et plus généralement de l'ensemble du monde politique face à la constatation d'un chômage de masse, et qui se révèle être durable. C'est cette inquiétude, renforcée par les effets des 2 dernières crises économiques, qui a poussé le Gouvernement français à organiser un sommet pour l'emploi le 18 janvier 2012.
Le chômage, d'après la définition du Bureau International du Travail (BIT), représente l'ensemble des personnes de 15 ans et plus, privées d'emploi, mais qui en recherchent activement un. On peut soulever certains problèmes à cette définition : en effet, sa mesure paraît complexe, car les frontières entre chômage, emploi et inactivité ne sont pas toujours évidente à établir, et, car il est d'autant plus compliqué de définir ce qu'est d'être « à la recherche active d'un emploi », sachant que le fait d'être inscrit au Pôle Emploi n'est pas suffisant. Cependant, cette définition est celle retenue pour établir les statistiques liées au chômage.
[...] L'offre correspond à l'offre de travail, c'est-à-dire à la population active totale, autrement dit les travailleurs. La demande de travail correspond aux agents économiques qui ont besoin de main d'œuvre, c'est-à-dire les entreprises. - Le marché du travail doit donc être complètement libre pour fonctionner correctement. Toute intervention altérant à cette liberté du marché devrait être bannie. La vision keynésienne : la demande effective Keynes explique que les entreprises décident de produire plus ou moins en fonction de la demande effective, c'est-à-dire la demande qu'ils anticipent. [...]
[...] Les différentes réformes et mesures du sommet pour l'emploi Les mesures visant directement les chômeurs Le développement du chômage partiel : il a été annoncé que des mesures de simplification seraient prises. En effet, cette mesure vise à réduire les délais de réponse de l'administration aux demandes de chômage partiel, à supprimer les obstacles juridiques empêchant les salariés de se former durant les heures non-travaillées. De plus, l'État a promis des efforts pour verser plus rapidement les aides en matière de chômage partiel aux entreprises afin d'éviter les problèmes de trésorerie. [...]
[...] Former plutôt que licencier : le but ici est d'accompagner les salariés et les entreprises dans les branches confrontées à des mutations économiques On veut donc aider à la réorientation les entreprises et salariés des secteurs qui deviennent obsolètes. La mesure phare de ce sommet : la taxe sociale. La taxe sociale est une augmentation de la TVA en contrepartie d'une baisse équivalente des cotisations patronales. Le but est de réduire les coûts salariaux en les transférant en partie dans l'impôt à la consommation. [...]
[...] De cette mesure, le Gouvernement espère améliorer la compétitivité de ses entreprises et tente de lutter contre la délocalisation. Conclusion Nous avons donc vu ici que la vision libérale prône que le coût du travail trop élevé est le facteur principal du chômage, et donc qu'une baisse de ce coût entraînerait une hausse de l'emploi. A l'inverse, Keynes expose que c'est la demande effective qui influe sur la production des entreprises et donc sur leur besoin en facteur travail, ainsi, le coût du travail représente ici le potentiel de consommation des ménages et sa baisse serait inutile en matière de chômage. [...]
[...] On peut soulever certains problèmes à cette définition : en effet, sa mesure paraît complexe, car les frontières entre chômage, emploi et inactivité ne sont pas toujours évidente à établir, et, car il est d'autant plus compliqué de définir ce qu'est d'être à la recherche active d'un emploi sachant que le fait d'être inscrit au Pôle Emploi n'est pas suffisant. Cependant, cette définition est celle retenue pour établir les statistiques liées au chômage. Ainsi, on peut se demander si le récent sommet pour l'emploi s'inscrit plutôt dans la vision keynésienne, ou la vision classique du chômage. Dans ce but, nous verrons dans une première partie ces deux visions du chômage, puis dans une seconde, nous énumérerons les différentes réformes et mesures auxquelles à mener ce sommet pour l'emploi. [...]
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