Mao souhaite à tout prix assurer la pérennité de son régime et en conserver sa direction, et met dès lors en place une politique de propagande, dans le but de faciliter l'approbation de sa politique afin de construire la Chine socialiste. Mais l'échec de ses grandes politiques nationales, notamment celle du Grand Bond En Avant, le contraignent à faire son autocritique et à démissionner de son poste de Président de la République Populaire au profit de Liu Shaoqi en 1959. Néanmoins, Mao conserve la direction du Parti Communiste Chinois, ce qui est loin d'être négligeable, puisque c'est le Parti qui dicte sa politique au gouvernement. Ecarté du pouvoir et mis au banc par les grands dirigeants du Parti, Mao est furieux de voir son prestige et son autorité diminuer. Le fondateur de la République Populaire prépare son retour en force. La grande Révolution Culturelle Prolétarienne est en marche (...)
[...] Mais la Révolution Culturelle s'arrête-t-elle réellement en 1976, avec la mort de Mao ? Sachant que par la suite, il y a eu une révolte d'étudiants place Tian'Anmen, en 1989. Nous pouvons aussi nous poser la question suivante : la propagande mise en place par Mao et son gouvernement a-t-elle été efficace ? D'une part, Mao est toujours respecté et vénéré en Chine, malgré les quelques 35 à 100 millions de morts estimés de 1949 à 1976, ce qui fait de lui le dirigeant politique le plus meurtrier de tous les temps, plus meurtrier encore que Staline et Hitler réunis. [...]
[...] En effet, aujourd'hui encore, ces images sont censurées en Chine car la communauté internationale soupçonne toujours la République Populaire de conserver plusieurs de ces camps pour y incarcérer ses opposants politiques. Pendant la Révolution Culturelle, le Parti y enferme ses opposants, classés en 8 catégories : les propriétaires fonciers, les paysans riches, les contre-révolutionnaires, les mauvais éléments, les droitistes, les agents du parti du peuple, les ennemis capitalistes et les intellectuels. Les opposants internés et réduits au silence, cette omniprésence de la censure facilite l'expansion des idéologies maoïstes. [...]
[...] Le Président Mao aime le peuple, Il est notre guide, Pour créer une Chine nouvelle, Il nous montre la voie de l'avenir. Le Parti Communiste est comme le soleil, Son éclat apporte partout la lumière, Là où il y a le Parti Communiste, Le peuple obtient la libération. Mao est représenté comme désintéressé, œuvrant seulement dans l'intérêt du peuple. Cependant les dernières biographies publiées à son sujet et dépeignant l'authentique dictateur qu'il était, nous livrent un portrait tout autre du personnage et du mythe toujours en vigueur actuellement en Chine. [...]
[...] Mais l'échec de ses grandes politiques nationales, notamment celle du Grand Bond En Avant, le contraignent à faire son autocritique et à démissionner de son poste de Président de la République Populaire au profit de Liu Shaoqi en 1959. Néanmoins, Mao conserve la direction du Parti Communiste Chinois, ce qui est loin d'être négligeable, puisque c'est le Parti qui dicte sa politique au gouvernement. Ecarté du pouvoir et mis au banc par les grands dirigeants du Parti, Mao est furieux de voir son prestige et son autorité diminuer. Le fondateur de la République Populaire prépare son retour en force. La grande Révolution Culturelle Prolétarienne est en marche. [...]
[...] Ainsi il apparaît comme un citoyen chinois comme les autres. Puis elles évoluèrent vers une déification du dictateur désormais représenté dominant le peuple, idéalisé, placé au dessus de tout le monde. Dans les années 1960 et pendant la Révolution culturelle, le culte de Mao atteint son apogée. Mao se confond avec un dieu. Le culte de sa personne devient une religion à grande échelle. Les portraits de Mao sont partout, et chaque famille chinoise doit obligatoirement posséder un portrait officiel du dirigeant. [...]
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