Il s'agit ici de traiter de la relation entre l'accumulation du capital et l'emploi. Cette corrélation sera essentiellement traitée à travers les thèses de Ricardo et de Marx. Si on observe une hausse des prix, cela entraîne également une hausse du prix naturel du travail. Plus la société produit du progrès, plus le prix naturel tend à la hausse (car il y a une hausse des denrées nécessaires qui deviennent plus difficiles à acquérir).
Plus il y a un besoin en subsistances ou en vêtements, plus on demandera de travail qu'auparavant pour produire cette quantité additionnelle. Dans ce cas, le capital ne sera pas seulement plus considérable, mais il aura aussi plus de valeur. Le capital peut aussi augmenter en quantité, mais pas en valeur, il peut même augmenter pendant que sa valeur baisse. Cela peut provenir de l'emploi de machines par exemple.
Finalement, toute amélioration dans la société et toute augmentation de capital feront hausser le prix courant des salaires. La persistance de cette hausse dépendra d'un accroissement simultané dans le taux naturel et du prix naturel des denrées que l'ouvrier achète. Le progrès dans la société entraîne une baisse systématique du prix des articles manufacturés et une hausse des matières premières. Cela est disproportionné, car si l'ouvrier sacrifie une petite quantité de sa nourriture, il peut par ailleurs satisfaire amplement tous ses autres besoins.
[...] Barton, la demande de travail dépend de l'accroissement non du capital fixe, mais du capital circulant. L'ensemble des épargnes annuelles, ajouté au capital fixe, n'aurait pas le pouvoir d'accroitre la demande de travail. Pour Ricardo, il est difficile de comprendre que l'accroissement de capital ne puisse en aucune circonstance, être suivi d'une plus grande demande de travail ; ce qu'on peut dire tout au plus, c'est que la demande se fera dans une proportion décroissante Il poursuit La substitution de machines au travail humain [ ] peut rendre la population surabondante et empirer la condition du travailler. [...]
[...] Dans ce cas, le capital ne sera pas seulement plus considérable mais il aura aussi plus de valeur. Le capital peut aussi augmenter en quantité mais pas en valeur, il peut même augmenter pendant que sa valeur baisse. Cela peut provenir de l'emploi de machines par exemple. Corrélations entre quantité et valeur du capital et le prix du travail : Si on a une augmentation de quantité et de valeur, le prix naturel du travail augmente car il est toujours réglé par le prix de la nourriture, de l'habillement et autres objets nécessaires. [...]
[...] A mesure que l'accroissement du capital rend le travail plus productif, il en diminue la demande proportionnellement à sa propre grandeur. Ces changements dans la composition technique du capital se réfléchissent dans sa composition valeur. Chacun des capitaux individuels représente une certaine concentration, entre les mains d'un capitaliste, de moyens de production et de moyens d'entretien du travail, et à mesure qu'il s'accumule, cette concentration s'étend. Le capital social est formé de multitudes de capitaux individuels qui, les uns à côté des autres, parcourent leur mouvement d'accumulation, c'est-à- dire de reproduction, sur une échelle progressive. [...]
[...] Introduction Il s'agit ici de traiter de la relation entre accumulation du capital et l'emploi. Cette corrélation sera essentiellement traitée à travers les thèses de Ricardo et de Marx. En premier lieu, nous verrons que l'accumulation produit des incidences sur les salaires et les profits. Puis, nous analyserons le cœur de la théorie marxiste qui consiste à dire que le capitalisme produit une armée industrielle de réserve qui est nécessaire à sa survie. I Relation entre accumulation du capital et salaires et profits La thèse de Ricardo ( Chapitre V Des salaires Le travail : - Prix naturel du travail il s'agit des moyens de subsister et de perpétuer l'espèce sans accroissement ni diminution. [...]
[...] Conclusion La population croît toujours en raison plus rapide que le capital peut en avoir besoin. La condition du travailleur doit s'empirer à mesure que le capital s'accumule. La loi qui équilibre le progrès de l'accumulation et celui de la surpopulation relative établit une corrélation fatale entre l'accumulation du capital et l'accumulation de la misère, de telle sorte qu'accumulation de richesse à un pôle, c'est égale accumulation de pauvreté, de souffrance, d'ignorance, d'abrutissement, de dégradation morale, d'esclavage, au pôle opposé, du côté de la classe qui produit le capital même. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture