Le chômage, problème majeur de l'économie de marché, est l'excédant d'offre de travail par rapport à la demande. On distingue chômage volontaire et involontaire. Il y a du chômage volontaire quand des individus souhaitent travailler aux taux de salaire courant offert sur le marché et ne trouve pas d'emploi, et chômage volontaire quand des individus ne trouvent pas d'emploi parce qu'ils demandent un salaire supérieur au salaire d'équilibre du marché. Le chômage, sous ces deux formes, a plusieurs explications. Beaucoup de phénomènes entrent en interaction, le juridique, l'économique, le social voire le politique. Aussi peut-on s'intéresser aux effets de la réglementation du travail sur celui-ci. Fortement défendue dans un pays tel que la France, le débat a tendance à opposer interventionnistes et libéraux. La réglementation conduit à de multiples conclusions d'une part quant à sa capacité à préserver l'emploi, d'autre part comme source majeure des difficultés à obtenir un emploi
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[...] Il en résulte une jurisprudence contradictoire et une impossibilité pour les entreprises d'évaluer la légalité de leurs actes. - Malgré le niveau relativement modeste des indemnités de licenciement prévues par la loi, le coût réel d'un licenciement pour une entreprise est bien plus élevé. - Réduit donc la flexibilité externe (la possibilité de changer le nombre de employés). - De plus les entreprises sont tenues à des activités pour lesquelles elles ne sont pas faites comme par exemple la gestion des activités socioculturelles comme le comité d'entreprise. [...]
[...] Conclusion La réglementation semble donc avoir pour but ultime de limiter tout licenciement et peut donc être perçue comme le moyen de préserver l'emploi. Elle assure en outre une cohésion sociale indispensable à la recherche d'un emploi. Cependant, par toutes les entraves qu'elles infligent aux employeurs, on peut la percevoir comme u frein à la création d'emploi, elle est source de rigidité, néfaste à l'emploi. Elle est donc nécessaire pour préserver les individus contre toute précarité mais doit avant tout laisser possible une flexibilité indispensable à l'action contre le chômage. [...]
[...] - Ce faisant il contribue à améliorer le fonctionnement du marché du travail car l'adéquation entre la qualification détenue et l'emploi occupé permet d'augmenter la productivité et réduit le risque de chômage ultérieur. - De plus, le SMIC garantit un salaire minimum et donc assure au demandeur d'emploi de ne pas tomber dans la précarité. La réglementation conduit donc à inciter le chômeur à trouver un emploi. Elle permet d'assurer au demandeur un emploi dans de bonnes conditions, lui garantissant la stabilité et reflétant sa juste valeur. [...]
[...] La réglementation du travail est-elle un facteur de chômage ? Introduction Le chômage, problème majeur de l'économie de marché, est l'excédant d'offre de travail par rapport à la demande. On distingue chômage volontaire et involontaire. Il y a du chômage volontaire quand des individus souhaitent travailler aux taux de salaire courant offert sur le marché et ne trouve pas d'emploi, et chômage volontaire quand des individus ne trouvent pas d'emploi parce qu'ils demandent un salaire supérieur au salaire d'équilibre du marché. [...]
[...] La rigidité des salaires à la baisse empêche le retour à l'équilibre du marché du travail en cas de choc. Elle peut résulter de la réglementation (conventions collectives, grilles de qualification, Code du travail). - Cependant devant l'opposition des syndicats. Il semble difficile, politiquement, de mettre en œuvre un accroissement de la flexibilité du marché du travail. - Le fait que le chômage élevé concerne principalement les travailleurs non qualifiés plus particulièrement les jeunes pourraient être ainsi attribué aux rigidités qu'introduit l'existence d'un salaire minimum sur l'ajustement du marché du travail. [...]
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