Cours de niveau Terminale de Sciences Economiques et Sociales sur la partie "Travail et emploi". Il y évoque les différents progrès en matière de technique et d'emploi. Réflexion finale sur la flexibilité du travail et ses conséquences.
[...] On voit donc très clairement que le progrès technique diminue la quantité de travail par unité fabriquée. Mais affirmer cela ne nous dit rien sur l'évolution de l'emploi qui résulte de l'introduction du progrès technique. En effet, cette évolution va dépendre d'une part de ce que fait l'entreprise qui innove des gains de productivité réalisés, et d'autre part des effets induits par la décision de l'entreprise sur le reste de l'économie. b. Les conséquences du progrès technique : création de richesses et nouveaux emplois Fondamentalement, les gains de productivité, parce qu'ils permettent d'économiser du travail par unité produite, sont créateurs de richesses et rendent possible la création de nouveaux emplois. [...]
[...] Nous serions donc entrés de plain-pied dans la troisième révolution industrielle Nouvelles technologies et croissance Il est indéniable que les technologies de l'information et de la communication (TIC) ont un rôle déterminant dans la concurrence, la baisse des prix et la réduction des stocks des entreprises. Elles facilitent donc une croissance saine. Néanmoins, il faut relativiser l'importance des nouvelles technologies. Aux Etats-Unis, les dernières analyses estiment que les TIC représentent du PIB et contribuent pour à sa croissance. En ce qui concerne la France, ces chiffres seraient respectivement de 5 et selon l'INSEE. En 1998, le supplément de croissance imputable aux TIC a été évalué à 0,4 point de PIB. [...]
[...] La flexibilité permet aux entreprises d'augmenter la part du coût variable et de faire diminuer la part du coût fixe. Elle assouplit la gestion de la main d'œuvre et permet aux entreprises d'ajuster leur main d'œuvre (et donc leurs coûts) aux fluctuations de la demande. b . dans les secteurs où l'activité fluctue En rendant la main-d'œuvre flexible, l'entreprise est ainsi mieux à même de supporter les à-coups de la demande, à la fois à la baisse (une chute provisoire de ses commandes ne menacera pas son existence) et à la hausse (elle n'hésitera pas à recruter pour satisfaire des commandes nouvelles si les emplois créés à cette fin peuvent aisément être supprimés en cas de retournement de conjoncture). [...]
[...] En ce sens, la flexibilité croissante des emplois à tendance à briser la force des syndicats. Ainsi la flexibilité du travail mise en place pour répondre à l'évolution de la forme des marchés a eu des répercussions concrètes. Ainsi les pays qui la pratiquent le plus complètement sont ceux qui ont les chiffres du chômage les plus satisfaisants, cela l'explique par les effets sur l'offre de cette flexibilisation qui permet d'augmenter la productivité et de baisser les coûts salariaux. En assouplissant la relation salariale fordiste devenue obsolète, la flexibilité participe à l'intégration professionnelle des derniers arrivés sur le marché du travail. [...]
[...] Selon l'INSEE, en France, les nouvelles technologies employaient personnes en 1998, soit des effectifs employés. In fine si l'impact des nouvelles technologies sur la croissance et l'emploi n'est pas négligeable, il est néanmoins encore très relatif. II/Les nouvelles technologies et l'emploi A la manière de la machine à vapeur à la fin du XVIIIe siècle ou de l'électricité et de la chimie à la fin du XIXe, les nouvelles technologies de l'information sont en train de révolutionner les structures de l'économie. [...]
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