Les politiques de l'emploi et du marché du travail prennent leur essor à partir de 1974. En effet, cette année est marquée par une rupture du rythme de la croissance économique et de l'emploi. Les dispositifs se transforment et se multiplient. D'abord pour faire face aux difficultés particulières de certains publics. Puis en fonction d'analyses renouvelées et parfois divergentes, se développent des actions de portée générale visant à réduire le coût du travail, partager le travail et agir sur le comportement des chômeurs. Devenues un objet majeur du débat public, les politiques de l'emploi et du marché du travail sont inscrites dans les grandes orientations de politiques économiques (GOPE), présentées chaque année, depuis 1992, par la Commission Européenne.
La stratégie européenne pour l'emploi (SEE) a été mise en place lors du sommet de Luxembourg en 1997. Elle établit les grandes lignes directrices de politique de l'emploi et demande aux Etats membres d'établir des plans d'action nationaux pour l'emploi. En France, les politiques de l'emploi n'ont cessé d'évoluer. Tout d'abord, elles ont cherché à combler un manque de main-d'œuvre. Ensuite, les politiques de l'emploi se sont attachées à réduire un taux de chômage croissant, alors que la sélectivité du marché du travail s'accentue.
[...] Selon l'approche classique, le chômage provient des rigidités du fonctionnement du marché du travail. Le travail est un bien comme un autre qui s'échange sur un marché. La rigidité du marché du travail est alors responsable du chômage, l'état ne doit alors pas intervenir sur le marché. Il faut aller vers plus de flexibilité. Des mesures ont été prises pour plus de flexibilité. Ex : l'annualisation du temps du temps de travail, réduction des charges, suppression de l'autorisation administrative de licenciement Selon l'approche keynésienne, le marché du travail ne peut pas résoudre le problème de la crise d'où la nécessité d'intervenir sur le marché du travail. [...]
[...] Le plein emploi est paru de nouveau accessible. Mais le ralentissement qui s'est dessiné dans le courant de l'année 2000 s'est prolongé, réduisant les espoirs de reprise. La croissance économique est et reste un facteur essentiel des variations de l'emploi et du chômage. Mais depuis plusieurs années, les mesures successives se greffent les unes aux autres et se remplacent que très rarement. La mise en place d'une politique de l'emploi nécessite du temps et de l'argent (dépenses publiques). Paradoxalement, les échéances électorales imposent aux politiques des résultats rapides. [...]
[...] Devenues un objet majeur du débat public, les politiques de l'emploi et du marché du travail sont inscrites dans les grandes orientations de politiques économiques (GOPE), présentées chaque année, depuis 1992, par la Commission Européenne. La stratégie européenne pour l'emploi (SEE) a été mise en place lors du sommet de Luxembourg en 1997. Elle établit les grandes lignes directrices de politique de l'emploi et demande aux États membres d'établir des plans d'action nationaux pour l'emploi. En France, les politiques de l'emploi n'ont cessé d'évoluer. [...]
[...] Ce dispositif est destiné à inciter les bénéficiaires d'un minimum social à retrouver un emploi en leur garantissant leur revenu (revenu garanti). Il est mis en place de manière expérimentale dans 25 départements. L'objectif de ce dispositif est de stimuler la croissance par une relance de la demande. Janvier 2008, les députés ont adopté le projet de loi de Christine Lagarde sur la réforme du service public de l'emploi. Dans un premier temps, l'ASSEDIC et l'ANPE (Création d'une nouvelle entité France-Emploi) vont fusionner courant 2008. [...]
[...] (création ou suppression de contrats de travail, licenciement simplifié, ) - Les outils fiscaux : l'État peut favoriser l'embauche de salariés par le biais de diverses réductions (impôts, charges, coût des heures supplémentaires ) - Les outils éducatifs : l'État agit sur la qualification de la main d'œuvre via la formation ou la réorganisation du système scolaire. III) La valse des gouvernements En l'espace de dix ans, quatre gouvernements se sont succédé ainsi que cinq ministres du Travail Le gouvernement Jospin. (Juin 1997-Mai 2002) Après la victoire de la gauche plurielle en juin 1997, Lionel Jospin nomme Martine Aubry au Ministère de l'Emploi et de la Solidarité. Elle a la lourde tâche de lutter contre le chômage. En effet, en 1997 la France compte 12% de chômeurs sur la population active. [...]
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