Etude sur les politiques de lutte contre le chômage. Les différentes politiques, politiques actives et passives, politiques globales de sortie de crise, y sont présentées, ancrées dans leur contexte historique, illustrées et commentées. La dernière partie permet notamment de mieux comprendre l'impossibilité des politiques à endiguer ce phénomène apparemment irréversible.
[...] Selon la thèse libérale, la flexibilisation du travail serait une solution efficace au problème du chômage. Il faudrait donc mettre fin aux rigidités de l'emploi, car celles-ci empêchent les entreprises d'adapter à court terme leur niveau d'emploi aux impératifs de la conjoncture. Parce que leurs débouchés futurs sont incertains, les entreprises souhaitent pouvoir ajuster rapidement leur volume d'emplois. En effet, les licenciements occasionnent des frais importants et les rigidités pénalisent la compétitivité, et donc la production et l'emploi. En 1986 le gouvernement socialiste tente de répondre dans une certaine mesure aux attentes des entreprises et supprime par exemple l'autorisation administrative de licenciement lorsqu'elle touche moins de 10 salariés. [...]
[...] Contrairement aux politiques passives elles cherchent donc à influer directement sur l'économie. Ces politiques tentent avant tout de favoriser la création d'emploi en diminuant le coût du travail ; l'objectif étant de soutenir la demande de travail en allégeant les coûts supportés par les entreprises. Ces politiques consistent notamment à diminuer les charges patronales et les coûts en général par des exonérations fiscales. Certaines politiques tentent également de s'attaquer directement aux salaires ; alimentant notamment la polémique autour du SMIC. [...]
[...] D'autres variables sont à prendre en compte dans l'évolution du chômage On peut dire que l'importance du chômage résulte notamment de la distorsion entre l'évolution de la population active et celle de l'emploi. Ainsi depuis les années 70 le chômage s'accroît fortement parce que la génération du baby-boom est en âge d'activité et que le taux d'activité féminin a également augmenté. Corrélativement l'économie doit faire face à une crise mondiale depuis 1973. Celle-ci limite la production et favorise la montée du chômage. [...]
[...] Des politiques économiques appropriées doivent permettre de limiter la hausse du chômage, et de hâter sa baisse à l'avenir. Une politique économique appropriée peut endiguer le chômage. Plutôt que d'attendre une reprise mondiale ou une forte baisse de la population active, il peut être souhaitable de mettre en place des politiques de relance. Celles-ci doivent être toutefois être modérées, afin de ne pas buter sur les contraintes extérieures et d'éviter l'inflation. Il faut donc éviter une baisse drastique des taux d'intérêts ou une aggravation des déficits budgétaires). [...]
[...] On peut dire que le marché du travail est l'un des secteurs économiques les plus vitaux. Ainsi lorsque l'économie est en crise, le marché de l'emploi est toujours directement touché, car l'atonie économique engendre forcément une baisse de l'offre de travail, et c'est de plus le secteur où la crise est le plus ressentie par la population. C'est pour cela que le thème du chômage, d'ailleurs souvent instrumentalisé, prend une telle ampleur aujourd'hui. Tous les partis politiques proposent une politique de l'emploi dans leur programme. Pourtant les politiques de l'emploi semblent peut efficace. [...]
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