Le 18 juillet 1996, en Ille-et-Vaine, le viol suivi du meurtre d'une adolescente anglaise de 13 ans choque les populations. Caroline Dickinson est retrouvée étouffée dans la chambre qu'elle occupait lors d'un voyage linguistique. Aucun des autres enfants présents dans la chambre n'a remarqué une présence suspecte. A leur arrivée sur les lieux, les enquêteurs de la police scientifique ont retrouvé des traces d'ADN, découverte qui va s'avérer capitale pour le reste de l'enquête. C'est ainsi que la police scientifique se lance dans la recherche du coupable, en essayant de le retrouver grâce aux empreintes génétiques laissées sur le lieu du crime (...)
[...] Mais l'ADN n'est pas l'unique source d'informations : certaines traces peuvent apporter des renseignements sans que la police ait recours à une extraction de l'ADN. D'autres informations Par exemple, les empreintes digitales peuvent apporter de précieuses informations. La difficulté d'identification par les empreintes digitales lors d'une enquête judiciaire réside dans le fait que, le criminel ne laissant pas ses empreintes intentionnellement, les traces recueillies sont souvent partielles, imprécises et floues. Le traitement informatique permet la lecture d'images distordues, et la caractérisation se fait à partir d'images fragmentaires en utilisant des techniques de traitement d'images très sophistiquées. [...]
[...] Les amorces doivent être spécifiques, stables, avec des températures d'hybridation proches. Une enzyme La Taq Polymerase (Taq Pol), une ADN polymérase thermorésistante extraite de la bactérie Thermus aquaticus. Sa température optimale d'action est de 72°C et elle est capable de résister à des passages successifs à ce qui a rendu possible l'automatisation de la procédure. 4 nucléotides DésoxyAdénine-Tri-Phosphates (dATP), DésoxyGuanine-Tri-Phosphates (dGTP), DésoxyThymine-Tri-Phosphates (dTTP), DésoxyCytosine-Tri-Phosphates (dCTP), appelés globalement dNTPs (DésoxyNucléotides-Tri-Phosphates), qui sont les éléments de base utilisés par la Taq Pol pour synthétiser les brins d'ADN complémentaires. [...]
[...] TPE : LA POLICE SCIENTIFIQUE SECTION BIOLOGIE-TRACES Introduction : - Affaire Dickinson : faits - Le rôle de la police scientifique et de la section étudiée Exploiter le lieu du crime Comment détecter les traces sur le terrain ? Traces : Sang, sperme, empreintes digitales, salive Comment les prélever ? Que faire de ces traces après les avoir relevées ? II/ Exploitation des traces au laboratoire L'ADN, une source d'informations - Extraction de l'ADN - Technique PCR - Electrophorèse D'autres informations Renseignements à partir des empreintes digitales et des cheveux III/ Application : retrouver les individus A / Comment confronter les traces retrouvées avec les traces des suspects ? [...]
[...] Le principe de la PCR Le principe de la PCR consiste à utiliser, de manière répétitive, l'une des propriétés des ADN polymérases : celle de ne pouvoir synthétiser un brin complémentaire d'ADN qu'à partir d'une amorce. Les acteurs de la PCR L'ADN Généralement sous forme de double-brin, elle contient le fragment à amplifier. Nous le représenterons comme ceci : Deux amorces, sens et anti-sens Ce sont de petits brins d'ADN d'environ 20 bases, capables de s'hybrider de façon spécifique, grâce à la complémentarité des bases, sur le brin d'ADN ou sur son brin complémentaire. Les amorces sont choisies de façon à encadrer la séquence d'ADN à amplifier. [...]
[...] Aujourd'hui, le BlueStar est un succès planétaire : il est vendu aux polices scientifiques de 78 pays. Pour faire parler le sang, il peut aussi être utile de se munir d'un ordinateur. La photogrammétrie, technique permettant de reconstituer un objet en trois dimensions, permet de localiser avec une grande précision des tâches de sang. Après avoir analysé les relevés photogrammétriques, le programme est capable de reconstituer la scène. Les projections n'ont pas la même morphologie selon que l'instrument qui a servi à les faire était un chandelier ou un couteau. [...]
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