La presse people : succès et efficacité

Résumé du document

En France, huit journaux sont considérés comme faisant partie de la presse people, ce sont les magazines Closer, Voici, Gala, France Dimanche, Point de Vue, Ici Paris, Public et VSD. Ce type de presse se remarque, les tabloïds tout d'abord par le fait qu'il n'existe aucune définition précise expliquant à quoi elle correspond. Nous pourrions donc la décrire de la sorte, c'est une catégorie de la presse, souvent des magazines, relatant la vie privée des peoples, c'est-à-dire des personnalités publiques. Sa principale caractéristique est d'être une presse principalement portée sur la photographie. Souvent, ces clichés sont pris par des paparazzi à l'encontre du consentement des personnes photographiées. La plupart du temps, ce sont des magazines hebdomadaires. Ce phénomène, créé il n'y a pas si longtemps (vraie émergence de la presse people durant les années 1990), est souvent critiqué et rejeté par la population comme le prouve les autres noms qu'on lui donne (presse à scandale, presse de caniveau, ou encore journaux-poubelles). Ce rejet est principalement dû au fait que cette presse est considérée comme racoleuse, mensongère et désuet comparée à la presse traditionnelle d'information. Et pourtant, malgré ces nombreuses critiques, le phénomène connaît un succès retentissant. Comment donc expliquer le succès de la presse people ? C'est ce à quoi nous allons tenter de répondre à travers ce dossier qui se divisera en trois parties. Tout d'abord, nous étudierons l'étendue du succès de la presse people notamment à travers de l'évolution des ventes et de la forme financière des sociétés à qui appartiennent ces journaux. Puis nous nous intéresserons aux raisons de l'efficacité de cette presse en nous penchant sur la structure traditionnelle d'un journal people, la spécificité de sa lecture, et le lectorat concerné. Enfin, nous verrons l'influence sur la concurrence, c'est-à-dire sur les journaux traditionnels (...)

Extraits

[...] Dans l'antique Athènes, les sénateurs tenaient le haut du pavé ; Ils possédaient, au-delà d'une influence politique, une réelle influence culturelle ; Les couples Athènes nommaient leurs enfants en honneurs des illustres représentants de la cité. Durant toute la période durant du XVIIe au début du XXe siècle, c'étaient les réseaux de noblesse européens qui tenaient le haut du pavé. Les conditions d'entrée dans le gotha étaient similaires à celles d'aujourd'hui, les quartiers de noblesse remplaçant le box- office. Ainsi, naissait le rêve de devenir princesse (impossible) popularisé entre-autres par Cendrillon. [...]

[...] En bref ou par un billet qui analyse et met à distance. Presse Océan: Il nous arrive d'aborder des sujets de la presse people, mais d'une autre façon, d'un autre point de vue. Par exemple, lors du succès de la première saison de Loft Story, l'intérêt de notre journal ne s'est pas porté sur des sujets racoleurs ou d'exposer des faits bruts de ce qu'il se passait dans l'émission, mais nous nous sommes intéressé au pourquoi de ce succès et nous avons fait une analyse sociologique du phénomène par l'interrogation de personnes dans la rue, dans les écoles La manière d'aborder le sujet est donc différente. [...]

[...] TPE Problématique: Comment expliquer le succès de la presse people ? Introduction . p 3 Etendue du succès de la presse people . p 4 Les sociétés . p 4 Evolution des tirages . p 4 II- Raisons de l'efficacité de la presse people . P 6 Une lecture spécifique . p 6 Un public large . p 10 III- Et la concurrence? . [...]

[...] En bref, la presse traditionnelle va tenter de devenir plus populaire, de s'ouvrir à un plus grand nombre de lecteurs potentiels, surtout le public jeune afin de retrouver son lustre d'antan. Vision de la presse traditionnelle sur la presse people. Afin de voir l'influence de la presse people sur la presse traditionnelle, nous avons voulu interroger des journalistes de cette dernière. Seuls deux journalistes, de Ouest France et de Presse Océan ont répondu à notre requête et voici les éléments qui sont ressortis de ces entretiens. [...]

[...] C'est d'ailleurs ce dernier aspect qui illustre peut-être la faiblesse éditoriale de ce type de magazine : les lecteurs le lisent sans trop d'intérêt, et lorsque l'on demande des restitutions d'articles, ils ont des difficultés à se rappeler ce qu'ils ont regardé. Cette presse dénommée "people" est lue par divers statuts de lecteurs, ayant différentes caractéristiques sociales. Au sein même du public des magazines de ce genre, les points d'intérêts ne sont pas les mêmes pour tous. Et c'est d'après ces différences d'intérêts que les revues "people" peuvent également être classées en plusieurs groupes. La presse à scandale possède non pas un, mais des publics. Un public large. [...]