L’ouverture économique est-t-elle favorable aux pays sous développés ?

Thèmes abordés

Ouverture, économique, favorable, pays, sous, développés

Résumé du document

L'importance des échanges et surtout à l'échelle internationale dans l'accroissement des richesses et du niveau de vie n'est plus une simple hypothèse. En effet, depuis le 15ème siècle et l'émergence de la notion de l'économie monde (aujourd'hui l'actuelle économie internationale) avec le développement du commerce international lié à l'exploitation des colonies, les divers courants et surtout les classiques libéraux ont mis en exergue ce rôle capital de la participation aux échanges internationaux dans la croissance et l'expansion économique des pays notamment à travers la division internationale du travail et la notion d'avantage comparatif qui ne peuvent que pousser encore plus à une spécialisation internationale. Le développement des technologies et notamment celles liées aux communications et aux transports à accélérer ce phénomène. C'est l'émergence de la mondialisation ou plus exactement de la globalisation économique et financière.
Parallèlement à cela, les inégalités ce sont accrus entre les pays du Nord anciens empires colonialistes et les pays du Sud mais aussi au sein même d'un pays nous observons un accroissement des inégalités entre les différentes couches sociales. Ces inégalités du développement sont appuyées par l'augmentation du nombre de personnes vivant dans la pauvreté et la pauvreté extrême. Tout cela se développe dans un environnement social marqué par des mutations, une évolution démographique, un démantèlement des structures sociales traditionnelles mais aussi des mutations économiques rapides dont l'Humanité n'a jamais vu jusqu'alors de pareils phénomènes tels que la révolution industrielle et plutard la révolution agricole. Ces dernières évolutions ont été renforcées par la multiplication des crises économiques, monétaires et financière qui vont fortement menacer la stabilité politique et sociale.
Face à ceci les tentatives de correction des différentes défaillances ont été élaborées depuis la fin de la seconde guerre mondiale par la création d'instances internationales par l'Organisation des Nations Unis (ONU) qui vont fortement jouer plutard dans les plans d'ajustements structurels ou encore via le rôle de l'Etat, dont l'endettement ne cessera de croitre, dans la mise en œuvre des stratégies d'industrialisation. Stratégies qui montreront rapidement leurs limites.
Dans ce contexte, les questions sur la place du développement dans l'ouverture économique restent importantes, en effet plusieurs réflexions ont amenés à rechercher la corrélation entre le niveau de développement dans un pays ou catégorie de pays donnés et l'insertion de ces pays sous développés -dont le sous développement peut être justement expliqué dans un premier temps par des retards liés effectivement à l'exploitation coloniale et donc aux premiers visages du commerce internationale ou par des blocages économiques- à économie agricole plutôt fragile dans un commerce mondiale plutôt protectionniste aujourd'hui du coté des pays développés. La dernière en date se matérialise dans le cycle de négociation de Doha appelée également « cycle du développement de Doha» ; cycles qui n'a pas aboutit à des accords ce qui met en évidence les difficultés de la question.
Nous allons donc étudier les caractéristiques de la libéralisation des marchés et l'insertion des pays sous développés dans les échanges internationaux sous l'angle de l'impact qu'aura cette démarche sur le développement et plus précisément le développement humain qui est le fait « d'élargir la gamme des choix offerts à la population, qui permettent de rendre le développement plus démocratique et plus participatif. Ces choix doivent comprendre des possibilités d'accéder aux revenus et à l'emploi, à l'éducation et aux soins de santé et à un environnement propre ne présentant pas de danger. L'individu doit également avoir la possibilité de participer pleinement aux décisions de la communauté et de jouir des libertés humaines, économiques et politiques » d'après une définition du PNUD.

Extraits

[...] Les travaux de David Dollar en 1992 viennent appuyer ces idées avec la constatation sur la période allant de 1976 à 1995 que les indicateurs de restriction au commerce sont négativement corrélés à la croissance S'agissant maintenant de la relation croissance et pauvreté on constate que l'indicateur qualitatif d'ouverture est positivement corrélé à la croissance d'après Sachs et Warner (1995). On verra que cette relation causale jusqu'ici avancé qui dit que la croissance implique une réduction des inégalités et pauvreté n'est pas forcément vraie. Il y a en effet une croissance qui peut engendrer de la pauvreté et une croissance des inégalités qui ne baissent pas. [...]

[...] Il y a également la peur de perdre des emplois et donc il faut des lois d'accompagnement. D'autre part, le manque de compétitivité de ces pays en raison d'un manque de diversification doit être contré par une offre plus élargie et des études sur l'impact social. les Stratégies des années 60/70, freins et retour ver le libéralisme La plupart des Etats ont développés des politiques d'ouverture soit par la participation à des stratégies d'industrialisation dans le sens où ils considéraient l'industrialisation comme synonyme du développement soit plutard par l'application des plans d'ajustement structurel instaurées par les institutions du consensus de Washington dont le succès ne touchera qu'un petit nombre de participants, nous faisons allusion ici aux pays de la mer de Chine. [...]

[...] II) la traduction des performances économiques de l'ouverture en décollage du développement : de l'émergence au développement La traduction des performances économiques en croissance n'est pas toujours évident en effet il faut comprendre les mécanismes et leviers utilisés pour rendre le modèle d'ouvertures des pays sous développés efficace et éviter les échecs. Pour cela il faut comprendre que la croissance et le développement humain sont deux facteurs qui s'influent mutuellement mais surtout que l'ouverture si elle n'est pas accompagnée elle peut être fortement risqué. Une ouverture aux marchés internationaux engendre une croissance qui stimule le développement mais on oublie souvent la corrélation dans l'autre sens. En effet, un meilleur développement humain engendre une meilleure croissance. [...]

[...] Les résultats n'ont cependant pas été au rendez vous. l'Etat comme promoteur et régulateur des effets internes de l'ouverture Un accent doit être particulièrement mis sur le rôle de l'Etat dans l'élaboration de ces politiques de régulation, protection des industries naissantes et autres politiques sociales pour maitriser les effets internes de l'ouverture. L'Etat à montrer l'importance de son rôle même lorsqu'il s'agit de politiques libérales qui appellent à l'intégration dans le commerce mondiale et le triomphe du libre du jeu du marché. [...]

[...] Nom Prénom : M.H Numéro d'étudiant : Groupe de TD : 1 Email : Dissertation : L'ouverture économique est-t-elle favorable aux pays sous développés ? L'importance des échanges et surtout à l'échelle internationale dans l'accroissement des richesses et du niveau de vie n'est plus une simple hypothèse. En effet, depuis le 15ème siècle et l'émergence de la notion de l'économie monde (aujourd'hui l'actuelle économie internationale) avec le développement du commerce international lié à l'exploitation des colonies, les divers courants et surtout les classiques libéraux ont mis en exergue ce rôle capital de la participation aux échanges internationaux dans la croissance et l'expansion économique des pays notamment à travers la division internationale du travail et la notion d'avantage comparatif qui ne peuvent que pousser encore plus à une spécialisation internationale. [...]