Les néoclassiques considèrent le chômage comme un phénomène volontaire et donc potentiellement révocable totalement. Aujourd'hui, cette vision est largement remise en cause et il est globalement admis qu'il existe dans toutes les économies un chômage structurel : une partie de la population active est fatalement non employée. Ceci engendre des difficultés très nombreuses pour un pays : perte de production due à la main-d'œuvre inemployée, budget important consacré aux assurances chômages quand elle existe et phénomène d'exclusion sociale par le chômage.
Il s'agira dans cet exposé de présenter les différentes explications économiques d'un phénomène aussi complexe : problème d'offre (salaires trop élevés), problème de demande (manque de production) et problème de formation.
[...] Comment mesurer et comment faire face au chômage ? Introduction Les néoclassiques considèrent le chômage comme un phénomène volontaire et donc potentiellement révocable totalement. Aujourd'hui, cette vision est largement remise en cause et il est globalement admis qu'il existe dans toutes les économies un chômage structurel : une partie de la population active est fatalement non employée. Ceci engendre des difficultés très nombreuses pour un pays : perte de production due à la main d'œuvre inemployée, budget important consacré aux assurances chômages quand elle existe et phénomène d'exclusion sociale par le chômage. [...]
[...] En effet, le taux de chômage peut varier très fortement en fonction de la manière dont on le mesure. Par ailleurs, pour lutter contre le chômage il faut savoir de quel chômage on parle. Or le chômage apparaît comme lié à la situation économique ou à la structure même de l'économie : il est donc impossible de lutter directement contre ce phénomène. Bibliographie indicative Racine et alii. L'Europe au-delà du chômage, European Interuniversity Press Oecd. Valoriser le travail: Fiscalité, prestations sociales, emploi et chômage, Organization for Economic Co-operation and Development p. [...]
[...] Cette mesure a réduit artificiellement d'un million le nombre de chômeurs en France. On voit donc que les définitions posent problème car il est difficile de traiter du statut de certaines personnes : les personnes qui ont une activité partielle et qui recherchent un emploi à temps plein doivent-elles être considérées comme chômeurs ? On voit apparaître avec ces débats une espèce de situation d'entre-deux indéfinissable entre emploi et chômage qu'il faut pourtant classer. Pour répondre à ces imperfections de la mesure du chômage et donc du taux de chômage certains ont proposé de mesurer plutôt le taux d'activité (la population active par rapport à la population totale). [...]
[...] Le chômage structurel : Ce chômage est le plus handicapant car il est persistant et complexe à modifier. Il est par exemple lié aux incompatibilités entre l'offre de travail et la demande. Une économie peut nécessiter certains travailleurs formés à des compétences techniques mais ne peut en trouver à cause des manques de formation dispensés dans le pays. Pour faire face à ce chômage il faut mener des réformes profondes de la législation du travail, tenter d'améliorer la circulation d'information entre travailleurs et employeurs, et tenter de faire correspondre le système de formation des individus avec les besoins du marché du travail. [...]
[...] - En recherche active d'un emploi. En France c'est l'INSEE qui mesure le chômage et publie son enquête tous les ans au mois de mars. L'INSEE établit une distinction supplémentaire au BIT : la distinction entre la PSERE (la population disponible à la recherche d'un emploi) et la PDRE (population sans emploi à la recherche d'un emploi. En effet, la population sans emploi peut être à la recherche d'un emploi mais n'est peut-être pas disponible immédiatement pour occuper un nouvel emploi : stage, formation . [...]
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