FPE formes particulières d'emploi, flexibilité du marché du travail, favoriser l'emploi, flex-sécurité, flexibilité du travail, marché du travail, plein emploi, flexibilité salariale, entreprises, microéconomie, économie, efficacité du travail
Les débats sur l'emploi s'articulent souvent à l'heure actuelle autour de la question de la flex-sécurité, c'est-à-dire la combinaison d'une certaine flexibilisation du marché du travail assortie d'une sécurité professionnelle pour les salariés afin de faciliter leur retour à l'emploi. Pour un même niveau de croissance du PIB, les institutions du marché du travail français sont souvent critiquées en raison de l'existence de rigidités institutionnelles qui aggravent le chômage. De manière générale, la flexibilité est la capacité pour les entreprises d'adapter le volume de l'emploi aux fluctuations de la demande sur le marché.
[...] Conclusion Les effets de la flexibilité sur le volume de l'emploi demeurent incertains. Les progrès des formes particulières d'emploi ont incontestablement permis le plein emploi dans les pays anglo-saxons, mais au prix de déséquilibres importants comme le creusement des inégalités salariales, l'extension du phénomène des travailleurs pauvres, et l'accentuation du dualisme du marché du travail. La flexibilité du travail peut constituer un atout dans une économie de « destruction créatrice » où les mutations technologiques rapides imposent aux entreprises de réagir rapidement aux fluctuations de la demande, mais elle peut aussi favoriser une instabilité des revenus aux effets délétères sur la croissance et l'emploi. [...]
[...] Les effets pervers de la flexibilité du travail au niveau microéconomique de l'entreprise Au niveau (microéconomique) de l'entreprise, la flexibilité du travail excessive peut générer des coûts masqués importants : baisse de l'incitation au travail et baisse de la productivité du travail (effet du salaire d'efficience à l'envers), l'instauration d'une relation de court terme avec l'entreprise décourageante pour le salarié et produire une incitation à l'absentéisme, créer peu d'incitation à s'insérer dans une communauté de travail dans le cadre de contrats à courte durée, etc. Au final, ces coûts pour l'entreprise peuvent égaler, voire surpasser les gains en termes de réduction du coût du travail. La flexibilité du travail aboutit alors paradoxalement à une baisse de l'efficacité du travail et donc à une baisse des profits, de la compétitivité, de l'investissement et de l'emploi. Si la flexibilité du travail est un avantage pour l'entreprise en termes d'efficacité, elle est un vecteur de précarité pour le salarié. [...]
[...] dans le cadre de la flexibilité numérique externe, est synonyme de baisse du degré de sécurité de l'emploi : sur une période donnée, la probabilité de perdre son emploi devient plus grande. B. Les effets pervers de la flexibilité du travail à l'échelle macroéconomique : instabilité des revenus et de la demande anticipée Au niveau (macroéconomique) de l'économie nationale, la flexibilité quantitative et salariale peut réduire les coûts salariaux, mais elles réduisent aussi les revenus des ménages, et donc la demande anticipée par les entrepreneurs et donc l'investissement, la croissance et l'emploi. [...]
[...] La flexibilité du travail améliore le fonctionnement du marché du travail et favorise l'augmentation du volume de l'emploi A. La flexibilité salariale permet de garantir le plein emploi : l'analyse néoclassique La flexibilité salariale permet d'ajuster les salaires à la baisse pour assurer le plein emploi : si l'on se réfère à la version standard de l'analyse néoclassique, le chômage est tout simplement impossible en situation de concurrence pure et parfaite, comme est impossible tout déséquilibre durable sur les marchés de biens et services. [...]
[...] Dans quelle mesure la flexibilité du marché du travail permet-elle de favoriser l'emploi ? Les débats sur l'emploi s'articulent souvent à l'heure actuelle autour de la question de la « flex-sécurité », c'est-à-dire la combinaison d'une certaine flexibilisation du marché du travail assortie d'une sécurité professionnelle pour les salariés afin de faciliter leur retour à l'emploi. Pour un même niveau de croissance du PIB, les institutions du marché du travail français sont souvent critiquées en raison de l'existence de rigidités institutionnelles qui aggravent le chômage. [...]
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