Dès que l'offre de travail (proposée par les chômeurs) est plus élevée que la demande de travail (exercée par les entreprises) nous sommes en présence du phénomène de chômage, qui, pour un économiste équivaut à une sous-utilisation des ressources dans la mesure où des personnes qui veulent et peuvent travailler ne sont pas employées de façon productive.
Il est important de mesurer le chômage pour analyser l'ampleur du phénomène. Néanmoins, si la notion même de chômage reste assez aisée à saisir, la mesure de ce dernier se révèle problématique. En effet, elle ne va pas de soi. Elle dépend non seulement de la définition que l'on retient, mais aussi des instruments que l'on utilise pour effectuer le calcul. En outre, d'autres limites s'imposent à la mesure du chômage.
[...] Pour être considérer comme chômeur selon les critères de cet organisme, il faut avoir été sans emploi durant la semaine de référence (soit moins d'une heure hebdomadaire d'activité) et avoir fait les démarches spécifiques en vue de retrouver un emploi sans pour autant être forcément déclaré auprès des administrations nationales. France Deux organismes, tous deux officiels, mesurent le chômage. Il y a d'une part, l'INSEE (Institut Nationale de la Statistique et des Etudes Economiques) qui mesure le chômage en utilisant des critères proches de ceux définis par le BIT. [...]
[...] C'est le rapport entre la population occupée et la population âgée de 15 ans ou plus. Ce taux est intéressant dans la mesure où il ne prend pas en compte les entrées et sorties de la population active qui peuvent faire parfois varier le taux de chômage sans qu'il y ait eu pour autant une évolution positive de la situation de l'emploi. Taux de chômage saisonnier Ce taux de chômage varie avec les saisons. Par exemple, en période de Noël, on assiste souvent à des créations d'emploi dans les magasins. [...]
[...] En outre, ce taux pourrait chuter sans qu'il y ait eu création d'emplois. En effet, c'est ce qui se produit en période de récession prolongée. De nombreux individus sont découragés et ne cherchent même plus de travail, et comme ils ont renoncé à rechercher activement un emploi, ils ne sont plus comptabilisés comme chômeurs par les statistiques, ce qui entraîne une sous-évaluation de la mesure du chômage. Néanmoins, malgré ces ambiguïtés, on peut conclure que lorsque le taux de chômage augmente de manière significative, l'économie est en période de ralentissement. [...]
[...] Autres problèmes liés à la mesure du chômage En outre, la mesure du chômage est confrontée à d'autres limites. D'une part, les statistiques du chômage sont sensées mesurer le nombre de travailleurs qui recherchent de manière active un emploi mais qui n'en trouvent pas. Ces renseignements sont récoltés auprès de la population par sondage, aussi, les résultats dépendent de la manière dont ce dernier a été conduit. En outre, il existe des effets de subjectivité car on considère, dans ces cas-là, comme chômeur toute personne se déclarant comme tel. [...]
[...] Il s'agit alors des personnes sans emploi, immédiatement disponibles, tenues d'accomplir des actes positifs de recherche d'emploi, à la recherche d'un emploi à plein temps et à durée indéterminée En outre, à ces deux définitions statistiques s'ajoute une dernière mesure, celle fournit par le recensement. Aussi, la diversité des définitions dans le cas français implique souvent des écarts notables entre les différentes mesures. Ainsi, en 1999, on comptait chômeurs au sens du BIT au sens de l'ANPE et selon le recensement il y avait chômeurs. Russie C'est le Federal State Statistic Service (Federalnaya sloujba gassoudarstvenoi statistiki) qui est en charge du calcul des personnes sans- emploi. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture