Mémoire sur les impacts du progrès technique sur l'emploi.
[...] Nous sommes passés d'une économie basée sur les ressources agricoles à une économie minérale et énergétique. On est donc passé d'une société pré-industrielle à une société industrielle. C'est ce passage qui est à l'origine de la deuxième révolution industrielle. Par exemple, le pourcentage de la population active civile en France ayant un emploi dans le secteur industriel est passé entre 1994 et 2004, respectivement de à b. La deuxième phase de déversement : du secteur industriel vers le secteur tertiaire. [...]
[...] Le secteur industriel s'est beaucoup développé et cela a donc créé des besoins. Ces besoins sont surtout liés à la communication aussi bien au niveau national qu'international. On ne peut tout de même pas dire que le progrès technique soit le seul facteur ayant favorisé la tertiarisation du marché. Il y a un deuxième facteur qui est responsable du développement du secteur tertiaire : l'arrivée des femmes sur le marché du travail. La majorité des femmes qui ont un travail sont salariés dans le secteur tertiaire. [...]
[...] Il existe différentes formes de flexibilité. La flexibilité quantitative du travail La flexibilité quantitative du travail est la variation de la quantité de travail que les entreprises utilisent en fonction de leurs besoins et celle- ci peut être externe ou interne. L'entreprise peut avoir recours à la flexibilité quantitative externe c'est-à-dire qu'elle peut faire varier le nombre de ses salariés en fonction de la conjoncture économique. Les entreprises peuvent donc embaucher et licencier pour faire varier leur main- d'œuvre. Ceci grâce à différents contrats : CDD, contrat intérim On voit donc l'apparition des emplois atypiques. [...]
[...] Nous avons ensuite expliqué que le progrès technique à un impact qualitatif sur le travail. En effet, nous avons vu que l'ensemble des innovations a modifié la qualification du travail. Nous avons expliqué cela d'abord par le taylorisme qui a imposé une division du travail aux individus, ce qui a conduit à une perte d'autonomie des salariés ainsi qu'à une dégradation des conditions de travail au sein de l'entreprise. Néanmoins, le taylorisme a conduit au développement de liens sociaux entre les individus travaillant sur la même chaîne de production. [...]
[...] Ce modèle s'accompagne d'une augmentation des inégalités dont sont victimes les salariés les plus fragiles. b. Autres conséquences qualitatives du progrès technique sur l'emploi Augmentation de la sécurité dans l'entreprise. La mise en place de nouvelles technologies au sein du processus de production a permis une amélioration des conditions de travail, notamment pour les salariés qui ont vu apparaître des machines pour accomplir certaines tâches des plus fatigantes ou dangereuses. Néanmoins, l'apparition de machines toujours plus performantes et toujours plus rapides a mis en quelque sorte les individus face à un danger croissant. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture