Globalement, l'Europe est un échec, “ remarquable ” selon le FMI, en matière de performances globales des marchés du travail, comparée aux E. U.
Le taux de chômage rapporte le nombre de chômeurs à la population active.
Ce taux a constamment progressé en Europe pour être largement supérieur à celui des E. U où il est resté constant à moyen terme. Sur la période récent, hausse de 3. 1 points en Europe, 2. 8 au Japon, alors qu'il a baissé de 0. 8 points aux Etats-Unis.
De même au niveau des créations d'emplois : plus 1. 3 % en moyenne par an aux USA entre 1990 et 1999, alors que la progression sur la même période en Union européenne n'a été que de 0. 6% par an. Cette supériorité des Etats-Unis est une constante des 30 dernières années.
Le taux d'emplois, qui rapporte l'emploi à la population en âge de travailler ( 16-64 ans ), représente une mesure très globale de la capacité d'une économie à créer des emplois. Il a régulièrement progressé aux E. U pour atteindre 74% en 1998, alors qu'en Europe il a diminué régulièrement pour atteindre 59. 7% en 1998.
[...] Sur la période récent, hausse de points en Europe au Japon, alors qu'il a baissé de points aux Etats-Unis. De même au niveau des créations d'emplois : plus en moyenne par an aux USA entre 1990 et 1999, alors que la progression sur la même période en Union européenne n'a été que de par an. Cette supériorité des Etats- Unis est une constante des 30 dernières années. Le taux d'emplois, qui rapporte l'emploi à la population en âge de travailler (16-64 ans), représente une mesure très globale de la capacité d'une économie à créer des emplois. [...]
[...] Ces accords sont ensuite mis en oeuvre par voie de directives. La Commission Européenne cherche aussi à impulser une négociation sectorielle. Une harmonisation partielle des législations nationales La politique sociale dépend surtout des Etats membres, même si les différents traités ont abouti au transfert de certaines compétences vers l'UE. Une directive ne rapproche les droits nationaux que si les Etats transposent cette directive dans les législations nationales ; ce qui est plus ou - long, sauf décision de la Cour de Justice européenne. [...]
[...] Pour sortir de ce dilemme, autrement dit créer autant d'emplois que les emplois les E. U tout en effectuant le même rattrapage de productivité, il aurait fallu que l'Europe bénéficie d'un considérable différentiel de croissance, de l'ordre de 2 points ( au lieu de 2. Une préférence pour les salaires ? Tout marché du travail pourrait être analysé selon qu'il favorise emploi ou salaire. La flexibilité du marché du travail se définirait comme la capacité à donner la priorité à l'emploi contre le salaire. [...]
[...] 4ème Partie : Cohérences nationales Les marchés du travail européens ont évolué très différemment. Comment expliquer des évolutions si divergentes?Les exemples nationaux typés ci- après ne fournissent pas une démonstration mais ils donnent une illustration de la diversité des trajectoires possibles. Des performances économiques honorables n'ont pas empêché la montée tendancielle du chômage. Peut-on y observer aujourd'hui l'émergence d'une nouvelle cohérence? 1. L'Allemagne : l'économie sociale de marché L'Allemagne de l'Ouest dispose d'un mode d'organisation sociale appelé “économie sociale de marché”, dont l'objectif est de combiner une adhésion sans réserve aux mécanismes du marché et des formes de régulation qui associent étroitement les syndicats à la gestion de la sphère sociale, au sens large, un système qui a fortement contribué en matière de performance économique et de paix sociale. [...]
[...] La durée du travail en Europe suit un mouvement à la baisse depuis le début des années 60. En moyenne sur les 4 grands pays (Allemagne, France, Italie et Royaume-Uni), le temps de travail annuel est aujourd'hui inférieur à 22% de ce qu'il était en 1960. L'évolution des E. U se distingue du reste des pays industrialisés par une durée de travail qui reste constante à très long terme, et tend même à augmenter sur les 15 dernières années. En Europe on observe quand même un phénomène de ralentissement du processus de réduction du temps de travail. [...]
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