marché du travail, vision néo-classique, théorie keynésienne, situation de sous-emploi, loisir, libéraux, chômeur
Un marché se définit comme le lieu de rencontre réel ou fictif d'une offre et d'une demande. Cette rencontre de l'offre et de la demande permet de définir un prix et une quantité d'équilibre sur le marché.
Le marché du travail est le marché ou se rencontre une offre de travail émanant des salariés et demande de travail émanant des employeurs.
Enfin, le prix d'équilibre sur le marché du travail est le salaire.
Deux théories s'opposent en ce qui concerne le marché du travail et le chômage.
[...] LE MARCHE DU TRAVAIL : Un marché comme les autres ? Un marché se définit comme le lieu de rencontre réel ou fictif d'une offre et d'une demande. Cette rencontre de l'offre et de la demande permet de définir un prix et une quantité d'équilibre sur le marché. Le marché du travail est le marché ou se rencontre une offre de travail émanant des salariés et une demande de travail émanant des employeurs. Enfin, le prix d'équilibre sur le marché du travail est le salaire. [...]
[...] Ce même niveau de production fixe le niveau de l'emploi. En définitive, c'est donc la seule demande anticipée qui détermine le volume de la production et le volume de l'emploi. Contrairement aux néoclassiques, Keynes soutient la possibilité d'un chômage involontaire. Il existe des chômeurs involontaires si, en cas d'une légère hausse du prix des biens de consommation par rapport aux salaires nominaux, l'offre de la maind'œuvre disposée à travailler aux conditions courantes de salaire et la demande globale de maind'œuvre aux mêmes conditions s'établissent toutes deux audessus du niveau antérieur de l'emploi. [...]
[...] Représentation graphique de la situation de sousemploi. Pour représenter graphiquement l'équilibre économique obtenu, on détermine la fonction de demande globale (DG1) en fonction du revenu réel On trace par ailleurs la première bissectrice qui décrit tous les points d'équilibre possibles, c'estàdire les points où la demande et l'offre s'égalisent. L'intersection de DG1 et de la bissectrice permet de définir l'équilibre effectif E1. Or, a priori, pour Keynes, rien n'assure que la production définie par cet équilibre soit la production qui permette le pleinemploi (Ype). [...]
[...] Le marché du travail peutil fonctionner comme un marché de concurrence pure et parfaite (comme le pensent les économistes néoclassiques) alors que le travail ne peut être considéré comme un bien homogène ? En effet, les offreurs de travail (les salariés) ne peuvent être en concurrence du fait de la multitude de formations et expériences professionnelles possibles. De plus, la parfaite flexibilité du marché du travail peut créer une situation de travailleurs pauvres, qui bien qu'ayant un travail ne peuvent se loger. [...]
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