Sans le travail, nous dit Jean Fourastié, tous les produits, même les plus naturels comme le blé, les pommes de terre ou les fruits, disparaîtraient de la surface de la Terre sous la pression des vraies plantes naturelles qui viendraient les détruire. Fourastié rejoint à sa manière tous les économistes classiques pour lesquels le travail est le facteur de production essentiel, celui qui, en dernier ressort, produit toute chose.
[...] La qualité du facteur travail permet la croissance économique 1. La hausse de la productivité du travail permet la croissance intensive actif ont, en réalité, été compensées par une augmentation de l'intensité capitalistique des combinaisons productives. Le PIB en parité de pouvoir d'achat (PPA) a continué de progresser en France de en moyenne par an entre 1994 et Cette hausse n'a été possible qu'accompagnée de gains de productivité et donc de l'introduction progressive de capital technique au service des salariés. [...]
[...] Cet investissement favorise en effet l'accumulation de connaissances, cette ressource inépuisable capable de desserrer indéfiniment tous les goulets successifs d'étranglement, d'échapper plus sûrement à la menace d'une croissance zéro. Transition: Une économie fondée sur la connaissance est donc celle qui favoriserait la mieux la croissance durable du PIB. Celle-ci dépend donc non pas seulement de la taille de la population active, mais aussi des qualifications accumulées par cette main-d'œuvre. Toutefois, une économie fondée sur la connaissance exclut d'emblée les actifs les moins diplômés ou les moins informés sur leurs possibilités de formation. [...]
[...] Mais de trop fortes fluctuations de la croissance économique et les nouvelles conditions de la compétition entre les entreprises, une concurrence internationale, flexible et riche en innovations, fragilisent plus particulièrement les actifs les plus jeunes ou les moins diplômés. Ouverture: La croissance économique a donc bien des répercussions sur la nature des emplois et la structure de la population active. Elle a déjà aussi des conséquences prodigieuses sur le premier de nos facteurs de production: la Terre. Si la croissance zéro n'est pas souhaitable, une croissance mal maîtrisée n'est pas non plus soutenable. [...]
[...] B La croissance économique modifie la structure de la population active 1. Les nouvelles formes de croissance créent des emplois flexibles Les fortes variations de la demande et donc des niveaux de production correspondants exigent une plus grande flexibilité de la part des entreprises. Elles cherchent à réduire le temps d'ajustement du volume de travail utilisé à une baisse de l'activité. Les emplois temporaires permettent cette variation de la quantité de travail dans des délais très courts, ils sont le ressort d'une plus grande flexibilité quantitative externe . [...]
[...] Plus ces taux d'emploi sont élevés, plus l'économie est proche de son niveau de croissance maximale. En 2005, en France des individus de 15-64 ans occupaient un emploi en Suède et au Canada . La situation de ces pays de l'OCDE se distingue de celle de la Bulgarie, qui semble disposer d'une croissance potentielle plus élevée dans la mesure où le taux d'emploi des 15-64 ans, en 2005, n'était que de La hausse du nombre d'actifs permet la croissance extensive À long terme, la croissance des richesses nationales n'a pu se faire qu'à partir d'une plus grande mobilisation de facteurs de production et donc, notamment, à partir de la hausse des actifs. [...]
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