Ensuite Card et Krueger ont précisé leur analyse : sur l'emploi des 16-24 ans, la hausse du salaire a plutôt fait progresser l'emploi (...)
[...] On l'a surtout fait sur les plus bas salaires car c'est pour eux que le coût du travail joue le plus canaux entrainent des créations d'emploi : - réduire l'écart entre le coûit du travail national et le coût des pays concurrents. - entraîner une substitution : on remplace du capital par du travail. - effet d'offre/volume : se présente quand la baisse du coût du travail est répercutée dans les prix : la hausse des quantités produites augmente alors l'emploi. Certaines études auraient montré que des baisses pourraient être autofinancées par les créations d'emplois. [...]
[...] - Les cotisations sociales sont en grande partie du salaire différé, donc on peut considérer que baisse les cotisations revient à une baisse du salaire. - Une autre conséquence est celle du coût : 16 milliards ! Conclusion : Le salaire ne serait pas toujours l'ennemi de l'emploi : Chirac en a fait un des points de sa campagne en 1995 : la feuille de paie n'est pas l'ennemi de l'emploi On aurait pu y voir, une position nettement keynésienne. [...]
[...] Ce salaire est rigide à la baisse : les salariés, en proposant leurs services moins chers se signaleraient comme de moins bons travailleurs. Le chômage est donc le prix à payer pour que les patrons ne se fassent pas avoir sur la qualité de la marchandise La théorie du salarié paresseux : C'est la théorie du modèle du tire au flanc C'est le modèle canonique des nouvelles théories du chômage : il tente de justifier les rigidités à la baisse du salaire réel même dans les situations ou les salariés auraient intérêt à se faire embaucher à un niveau inférieur. [...]
[...] De plus on peut critiquer cette théorie lorsque l'on voit comment augmentent les taux de rentabilité des entreprises : aux actionnaires, la rentabilité assurés, aux salariés, l'ajustement par les salaires La théorie du salarié roublard / théorie du salaire d'efficience : Le salarié peut aussi chercher à tirer avantage d'une imperfection du marché du travail, liée au fait que quand l'employeur recrute il ne connaît pas les qualités de l'embauché. Fort de cette info asymétrique, les salariés peuvent se faire embaucher à des postes ou le salaire est supérieur à leur contribution. Mais les patrons ont une stratégie efficace : ils connaissent la distribution des types de salariés dans la PT c'est-à-dire la proportion de bons travailleurs. Un salarié productif aura toujours un salaire de réservation plus élevé qu'un salarié moins productif. [...]
[...] Qui a raison ? Il est difficile de trancher car les théories libérales comme keynésiennes apparaissent cohérentes. [...]
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