« Je veux redonner confiance dans l'avenir et retrouver la promesse républicaine, et d'abord pour notre jeunesse. En permettant à chaque génération de vivre mieux que la précédente » Ce sont par ces mots que François Hollande, aujourd'hui président de la République, a introduit ses 60 engagements pour la France, début 2012. La volonté affichée de la part du futur chef de l'État de voler au secours de la jeunesse apparaît d'autant plus légitime que celle-ci est frappée de plein fouet par la crise. Cette situation est caractérisée par un fort taux de chômage qui s'élève à 24,2% chez les jeunes de 15-24 ans au troisième trimestre de l'année 2012.
[...] Enfin lorsque les jeunes ont enfin trouvé un emploi stable, on observe que le salaire n'est pas au rendez-vous. Le salaire relatif n'a cessé de diminuer depuis plus de trente ans. En 1975, les salariés de 50 ans gagnaient de plus que les salariés de 30 ans ; l'écart a aujourd'hui presque triplé, à plus de On constate de nouveau le rôle protecteur que joue le diplôme vers l'accès à un emploi stable. En effet des diplômés ont accès à un CDI ans après l'obtention de leur diplôme contre chez les non-diplômés du supérieur (annexe 6). [...]
[...] Dès lors, face aux différentes alternatives, les jeunes oscillent entre espoir et désillusion. II. L'émergence de diverses alternatives : entre espoir et désillusion Malgré notre constat initial, le chômage et la précarisation chez les jeunes ne semblent pas être une fatalité. Même si l'impact des politiques publiques reste nuancé de nombreuses perspectives d'avenir semblent promettre des jours meilleurs à la jeunesse A. L'impact limité des politiques publiques De nombreuses tentatives ont été menées sur le plan politique pour tenter de résoudre le problème avéré de l'emploi chez les jeunes. [...]
[...] Il y a donc une véritable opportunité pour les jeunes recherchant du travail, mais une enquête annuelle « besoins en main d'œuvre » de Pôle Emploi, à partir d'un questionnaire envoyé à environ 1,7 million d'établissements, montre que les métiers proposés sont ceux dont la demande est plus faible. Ainsi, nous pouvons affirmer qu'être jeune aujourd'hui est un véritable handicap sur le marché du travail. En effet, la situation de l'emploi des jeunes est alarmante puisqu'elle est synonyme de chômage, mais aussi de précarisation. Le chômage des jeunes touche le monde entier et n'est donc pas une spécificité française. Le ralentissement de la croissance française depuis la fin des années 80, ainsi que la crise financière actuelle constitue la cause principale de ce phénomène. [...]
[...] Le profil des nouveaux étudiants a évolué, en effet seulement des nouveaux bacheliers rentrent à l'université. On peut donc dire que les jeunes sont de moins en moins attirés par l'université, car elle est source de nombreux échecs. Une catégorie est nommée les « non-diplômés du supérieur » représentant des jeunes chaque année. Cette situation amène à ce que Louis Chauvel, sociologue français, appelle la « dyssocialisation » ou socialisation inappropriée en raison du décalage entre le discours sur le rôle intégrateur du travail et la réalité vécue quotidiennement. [...]
[...] La montée en puissance des nouvelles technologies comme les tablettes numériques ouvre de belles perspectives d'emploi dans ce secteur. Il y a aussi le secteur des télécoms et des réseaux ont explosé avec la téléphonie mobile. Il faut noter que les sociétés de services en ingénierie informatique (SSII), qui prennent en charge une partie de la gestion informatique des entreprises, et les éditeurs de logiciels, sont les premiers recruteurs de jeunes diplômés. De bac à bac les informaticiens sont recherchés par les entreprises. [...]
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