Selon la définition du BIT (bBureau international du travail), être chômeur renvoie à 3 conditions : être sans travail, être disponible pour travailler et rechercher activement un travail. Le chômage occupe de plus en plus de place dans les discours politiques et dans les préoccupations des Français (surtout chez les actifs occupés et les étudiants selon l'enquête Histoire de vie –Construction des identités de l'INSEE en 2003) depuis la fin des Trente Glorieuses. Ce phénomène touche inégalement la population française active selon différents critères mais surtout en fonction du niveau d'étude. En effet, les plus vulnérables demeurent les actifs sans qualification ou avec peu de qualifications et encore plus les femmes actives sans qualification ou avec peu de qualifications. Ce type d'actifs est souvent très facilement substituable avec le capital, c'est pourquoi le progrès technique est perçu comme accélérant le licenciement des travailleurs peu ou pas qualifiés. Le progrès technique peut être définit comme l'ensemble des éléments qui permettent d'améliorer les méthodes de production et ainsi d'accroitre la productivité. Le progrès technique découle essentiellement des innovations de procédé et des innovations organisationnelles.
[...] Schmid, J. O'Reilly Edward Elgar publishing limited. [...]
[...] De même, en France, la DARES suit en parallèle les bénéficiaires des aides publiques et ceux qui ont les mêmes caractéristiques observables, qui seraient éligibles pour ces politiques mais n'en bénéficient pas. On constate que les mesures concernant le secteur privé améliorent la situation des bénéficiaires (par exemple, le contrat initiative emploi et les stages d'insertion et de formation à l'emploi). L'importance de la formation tout au long de la vie active du travailleur est donc cruciale. Le progrès technique est souvent pointé du doigt comme étant l'unique cause de chômage des moins qualifiés. Déjà Marx soulignait à quel point le machinisme ne faisait que renforcer l'armée industrielle de réserve. [...]
[...] Cependant on peut remarquer que la croissance du nombre de diplômés sur le marché du travail n'a pas réduit la valeur des diplômes mais elle a au contraire provoqué une hausse des inégalités au niveau des statuts scolaires. Ainsi en période de crise et de récession, on assiste à un phénomène particulier : les personnes diplômées peuvent postuler pour des emplois qui sous utiliseraient leurs capacités mais qui leur offriraient la sécurité de l'emploi, et de cette façon les diplômés concurrencent les non diplômés. [...]
[...] Les gains de productivité affectent de façon générale soit le salaire (via une augmentation), soit le prix (à la baisse) soit le revenu de la propriété (les dividendes reçus par les ménages Page 3 sur 19 actionnaires). Or cela aura un impact positif sur le pouvoir d'achat. Ce point sera développé plus en détail avec la théorie du déversement dans la deuxième partie. Le progrès technique est donc liée à la productivité du travail, on peut donc mettre en relation le progrès technique et le chômage. [...]
[...] Le lien entre progrès technique et emploi est plutôt controversé. Nous débuterons l'analyse par la position des Classique vis-à-vis de la relation emploi/ progrès technique. En effet, pour la plupart des économistes classiques, le progrès technique est favorable à l'emploi puisque la fabrication de nouvelles machines nécessite des ouvriers et le progrès technique entraîne une réduction des coûts et des prix, ce qui améliore la croissance et l'emploi. Enfin, les innovations font apparaitre de nouvelles activités qui répondent à de nouveaux besoins. [...]
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