Depuis toujours l'homme s'interroge sur la signification du sommeil. Pendant longtemps, il a cru que le sommeil était le néant et le chaos. Cette idée était venue du fait qu'un dormeur ressemble en apparence à un mort car il n'a plus aucun lien avec le monde extérieur.
Dans la mythologie grecque, nous retrouvons cette même idée : Hypnos dieu du Sommeil et frère jumeaux de Thanatos dieu de la Mort engendre l'endormissement par une branche de pavot qu'il tient dans ses mains ou en éventant ses ailes. Cette parenté mythique montre bien le lien étroit que font les Grecs entre le sommeil et la mort.
Heureusement plus tard grâce à la recherche, ces idées ont tendu à disparaître car la réalité du sommeil était tout autre. Des chercheurs ont découvert au sommeil des vertus récupératrices sur le plan psychologique et physiques, des vertus régénératrices aux niveaux des tissus et des cellules et beaucoup d'autres qualités bénéfiques pour le corps et l'esprit. Ce qui prouve que le sommeil ne rime pas avec mort (...)
[...] Le sommeil demande une température interne relativement basse. La digestion augmente la température corporelle, donc si le repas du soir est très abondant, la température augmente et cela compromet le repos de la nuit. Même si le diner est raisonnable, il est préférable d'attendre pour la même raison au moins 1 heure ou 1 heure 30 après le repas pour se coucher. Les plats les plus riches, ou de digestion laborieuse sont à éviter le soir. Les aliments riches en amidon (pâtes, riz, pommes de terre, pain . [...]
[...] Ses yeux sont grands et son regard est inexpressif. Si quelqu'un lui parle, il peut répondre. Il peut même exécuter des ordres, réaliser des gestes élaborés comme éviter des meubles, descendre des escaliers, vider une armoire, fouiller le réfrigérateur, se mettre à manger ou faire la vaisselle. Ce type de somnambulisme n'est pas dangereux et se déroule tout au plus une fois par mois pendant dix minutes au maximum. Il disparait au bout de quelques mois ou à la puberté chez l'enfant. [...]
[...] Les types d'insomnie L'insomnie recouvre deux situations : Les insomnies occasionnelles et les insomnies chroniques. Les insomnies occasionnelles sont normales et peuvent toucher chacun d'entre nous. N'importe quelle personne peut être victime d'insomnies pouvant durer quelques jours ou quelques semaines. Cependant, il faut prendre en considération ces troubles du sommeil qui peuvent facilement dégénérer en problèmes chroniques. Les insomnies chroniques sont plus sérieuses, anormales et surviennent souvent à la suite d'insomnies occasionnelles auxquelles la personne n'a pas prêté attention. Elles peuvent durer des mois, voire des années. [...]
[...] Mode d'action d'un neurone GABAergique L'arrivée du sommeil n'est pas due uniquement à l'action des neurotransmetteurs du sommeil. En effet, la sérotonine, bien qu'étant un neurotransmetteur de l'éveil, joue un rôle dans l'apparition de ce phénomène. La sérotonine La sérotonine est un neurotransmetteur de l'éveil localisé au niveau du raphé et impliqué dans la régulation du cycle veille sommeil. Celle-ci joue donc un double jeu : elle est produite massivement durant l'éveil et contribue de façon importante à cet état; mais d'autre part, elle a un rôle fondamental pour l'endormissement qui mène au sommeil lent. [...]
[...] Le besoin quotidien de sommeil (en moyenne 8h) est très variable selon les individus : de 4 à 12 h par jour. Il dépend d'une part de facteurs génétiques (il existe des familles de courts et de longs dormeurs) et, d'autre part, de la durée et de la qualité de l'éveil préalable : - Une longue période d'éveil impose une longue période de sommeil et inversement. - Une activité physique quotidienne importante s'accompagne d'une augmentation du sommeil profond et inversement. Ainsi, une diminution du temps de sommeil augmente l'aptitude à s'endormir; à l'opposé, un excès de sommeil gêne l'endormissement. [...]
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