Il suffit d'observer les récents débats autour de la durée travaillée, notamment sur le sujet de l'assouplissement des 35 heures, pour comprendre que la réduction du temps de travail constitue un défi majeur tant au niveau organisationnel pour les entreprises, que culturel pour les individus. Depuis un siècle et demi, le temps de travail a été divisé par deux.
La notion de temps de travail apparaît au début du XIXe siècle avec la montée du salariat et la révolution industrielle. Devenant plus visible et facilement mesurable, la durée de travail n'a cessé, dès lors, d'être encadrée par la loi. Ces lois et réformes fixent autant les heures que les jours légaux de travail pour les différentes catégories de personnes en âge de travailler.
L'action sur la durée de travail a connu une vive accélération dès le début du XXe siècle qui engendra d'importantes conséquences sur l'organisation du travail au sein de l'entreprise. Plus récemment, la réforme des 35 heures, qui a fait couler beaucoup d'encres, mise en place par le gouvernement Jospin et mise en pratique à partir de l'an 2000, visait à encourager l'embauche et la productivité au travail. Mais ce processus de réduction du temps travaillé implique les entreprises à repenser leur système d'organisation et de gestion du travail.
Quel est donc l'impact de la réduction du temps de travail sur les organisations des entreprises ?
[...] En effet, la RTT est le souhait d'une assez forte majorité de salariés. Elle répond à des attentes très diverses notamment, en terme de loisirs supplémentaires, de réduction du chômage, travailler dans de meilleures conditions et concilier les différents temps qui structurent la vie sociale. Toutefois, la RTT a aussi suscité des craintes et fais courir des risques aux salariés. La satisfaction engendrée par la réduction du temps de travail Les salariés sont globalement satisfaits, même si les principaux inconvénients des formes d'aménagement du temps de travail sont perceptibles. [...]
[...] En effet, le recours aux temps partiels est en recrudescence dans les entreprises. Ce temps partiel touche bien souvent les femmes plus que les hommes, selon l'INSEE Enquête pour l'emploi 2005 des hommes travaillaient à temps partiel contre 30,8% des femmes. De la même manière, le temps partiel est mieux accepté par les femmes. Cependant, il reste problématique dans le sens où les entreprises doivent veiller à ce que les changements dans l'organisation du travail et dans les temps de travail concilient les besoins individuels personnels ou familiaux des salarié(e)s avec les besoins collectifs de fonctionnement de l'entreprise ou du service. [...]
[...] L'action sur la durée de travail a connu une vive accélération dès le début du 20e siècle qui engendra d'importantes conséquences sur l'organisation du travail au sein de l'entreprise. Plus récemment, la réforme des 35 heures, qui a fait couler beaucoup d'encres, mise en place par le gouvernement Jospin et mise en pratique à partir de l'an 2000, visait à encourager l'embauche et la productivité au travail. Mais ce processus de réduction du temps travaillé implique les entreprises à repenser leur système d'organisation et de gestion du travail. [...]
[...] L'annulation du temps de travail, avec des alternances de durées hebdomadaires variables et de périodes travaillées ou non, est une des formes principales de la flexibilité quantitative. Elle va permettre de répartir la durée du travail sur tout, ou bien une partie de l'année en augmentant les horaires en période de hautes activités et en réduisant les horaires en période de basse activité. L'objectif est de faire varier les horaires collectifs en fonction des fluctuations de la demande afin de s'adapter rapidement et avec souplesse aux fluctuations fréquentes (conjoncturelles ou saisonnières). [...]
[...] Il existe deux grandes modalités de contrôle du temps de travail : le premier fait référence aux dispositifs techniques (badgeuse, horodateur, contrôle des temps de machine), le second consiste en une autodéclaration. Il n'existe pas de méthode miracle. Aucune ne permet d'éviter les abus et d'établir une certaine confiance dans le décompte. On retrouve ici, le principe de deux écoles. L'école classique avec les postulats de Taylor, l'individu est paresseux par nature, il évite le travail, il faut le contrôler, établir un système de sanction financière, l'individu fuit les responsabilités. [...]
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