26 communes partenaires, 30 707 hectares et 396 792 habitants, c'est ce qui constitue aujourd'hui l'agglomération grenobloise. Berceau de la houille blanche, l'agglomération s'est, depuis toujours, investie dans le domaine des économies innovantes, telles la métallurgie et l'électricité au XIXe siècle, ou l'électronique et les télécommunications au siècle dernier.
Désormais c'est dans le secteur de la haute technologie que l'agglomération rayonne. Cependant l'agglomération grenobloise ne se limite pas à cette image, elle rencontre aussi des réalités plus complexes en matière d'accès à l'emploi pour tous. Entre modèle technopolitain et un monde en marge de l'accès à l'emploi, il convient de se demander comment la Métro analyse et gère l'emploi sur son territoire.
[...] Le développement d'un tissu dense de PMI-PME et des métiers de l'artisanat constitue en effet un potentiel d'emploi certain pour l'économie grenobloise. Cependant, la tertiarisation des emplois continue et la succession avec le secteur industrielle doit se poursuivre. C'est ce que réalise la métro en aidant à la conversion d'anciennes friches industrielles afin de créer de nouvelles zones d'emplois majoritairement tertiaires. Le projet actuel concerne à peu près 49 ha, le processus de réhabilitation commence par l'acquisition du bâti par la commune concernée, puis la Métro accorde une subvention d'un montant égal au quart du budget global qui est plafonné à 1,5 ME (10 MF) par site. [...]
[...] En l'occurrence, les catégories allant des ingénieurs-cadres aux ouvriers qualifiés sont bien représentées dans les secteurs industriels liés à la high tech ; par contre, les catégories ouvriers non qualifiés et ouvriers spécialisés se développent moins vite (exemple du secteur électricité et électronique, dans lequel ces dernières catégories ne représentent que 10,6% du total Rhône-Alpes du secteur contre 25,9% de ce même total au niveau ingénieur). Ce premier élément d'analyse permet de souligner les lacunes qui peuvent exister en matière de développement des emplois les moins qualifiés. Troisième point important de cette étude des limites de l'attractivité grenobloise : le secteur touristique. [...]
[...] La zone d'emploi de Grenoble est en effet fortement marqué par la présence d'un pôle d'emploi dynamisé par les activités de haute technologie telles que la microélectronique, les biotechnologies ou encore les nanotechnologies avec l'implantation de Minatec; une particularité elle-même confortée et soutenue par le dynamisme d'un pôle universitaire et de recherche scientifique qui compte aujourd'hui plus de étudiants universités, plus d'une dizaine d'écoles d'ingénieurs écoles doctorales ; des chiffres qui permettent de positionner l'agglomération parmi les meilleurs centres universitaires européens. Le tryptique formation-recherche-industrie est donc un facteur de dynamisme non négligeable pour l'agglomération grenobloise. [...]
[...] Le PLIE est financé principalement par le Fonds Social européen, et également par l'Etat, le département, la Métro, les villes de l'agglomération et par des collectivités publiques et privées. Application à Grenoble En 2005, la Métro a fait le bilan du rôle du PLIE et celui-ci s'avère positif. Avec le PLIE on compte environ 700 personnes qui bénéficient actuellement de moyens supplémentaires, ces personnes disposent d'un accompagnement au plus près de chez eux grâce aux structures mises en place par les différentes communes. [...]
[...] Le potentiel en matière de tourisme de loisirs (en forte croissance en Europe) ne doit pas être négligé étant donné la qualité de certains équipements (musée de Grenoble, Cargo ) et l'attrait des environs de l'agglomération (notamment en matière de tourisme vert D'une façon générale, on peut dire que les secteurs d'emploi les plus demandeurs dans le bassin grenoblois sont : les services d'aides à la personne, les métiers de la restauration, de la vente ainsi que les métiers d'ingénieurs et de cadres spécialistes principalement dans l'animation socioculturelle, les métiers de l'hôtellerie et en dernier lieu on trouve, de même qu'au niveau national, les métiers du bâtiment. Les besoins de diversification des financements de l'emploi Les subventions publiques, une aide de plus en plus aléatoire L'agglomération grenobloise aide au financement aujourd'hui de nombreux emplois aidés notamment par l'allocation d'une aide annuelle, cependant il importe aujourd'hui de réfléchir à l'avenir de ce type de démarche. [...]
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