Synthèse économique, niveau lycée, de deux pages, sur le sujet suivant : la flexibilité des salaires permet-elle de réduire le chômage ?
[...] La flexibilité des salaires permet-elle de réduire le chômage ? Introduction Chaque jour, le chômage est au cœur des débats dans les médias, chez les politiques, chez les acteurs sociaux et dans les foyers. On entend souvent dire que le taux de chômage vient d'augmenter ou de diminuer ; on se demande qui sont les personnes les plus touchées par ce phénomène ; on tente de trouver des solutions pour le réduire etc. Aujourd'hui, nous pouvons nous demander si la libre variation des salaires peut résoudre ce problème qu'est le chômage. [...]
[...] Si les salaires variaient plus, ces monopoles auraient bien moins d'influence sur les variations de l'emploi. Partie 2 Certes, la variation des salaires peut influencer positivement le taux de chômage, mais on se rend compte que son action est très limitée. Statistiquement, le taux de chômage ne semble pas être fonction des salaires. Effectivement, le coût horaire du travail peut être élevé mais le taux de chômage peut être très faible comme au Japon ou bien plus élevé comme en Allemagne et viceversa avec un coût horaire faible. [...]
[...] Nous avons évoqué précédemment la question du SMIC qui, s'il disparaissait, pourrait aider à réduire le chômage. Cette réduction est cependant très négligeable car on se heurte rapidement à un autre problème : le niveau des salaires devient trop faible, avec pour conséquence l'accentuation des inégalités sociales. Si les salaires sont trop faibles, on rencontre alors une autre difficulté : la consommation et donc la demande vont diminuer si bien qu'il en sera de même concernant la production et finalement, on va assister à des licenciements et à une augmentation du nombre de chômeurs. [...]
[...] Les actifs hésitent à se déplacer pour de multiples raisons. Si un salaire plus élevé leur est proposé, ils se déplacent plus facilement, évitant ainsi de devenir ou rester chômeurs. De même, de hauts salaires invitent à la consommation ; la demande augmente donc, puis c'est le tour de la production qui nécessite alors plus de moyens, et finalement les entreprises accroissent leurs effectifs ; ce qui contribue à la diminution du chômage. On se rend également compte que l'atomicité du marché est souvent absente. [...]
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