Flexibilité du marché du travail, réduction du chômage, activité économique, libéralisme, taux de chômage, néoclassiques, John Meynard Keynes, création d'emplois, productivité
La flexibilité du marché du travail correspond à la capacité de l'offre de travail (exprimée par les actifs) et de la demande de travail (exprimée par les employeurs) à s'adapter quantitativement et qualitativement aux fluctuations de l'activité économique. Le chômage, selon le bureau international du travail, peut lui se définir comme la situation d'une personne qui, souhaitant travailler et ayant la capacité de le faire, se trouve sans emploi malgré ses recherches.
[...] La flexibilité peut donc représenter, pour les libéraux, une solution pour la réduction du chômage : rendre les emplois ainsi que les coûts du travail flexibles ferait profit aux entreprises qui pourraient proposer plus d'emplois, mais des emplois précaires. Néanmoins, selon Keynes, la flexibilité peut nuire à la réduction du chômage : elle n'est pas le seul facteur d'influence du taux de chômage et réduirait les demandes et la consommation des ménages. Cette réduction de la demande ne favorise pas la croissance économique et est néfaste pour le taux de chômage. [...]
[...] La flexibilité des emplois ainsi que la flexibilité salariale pourraient donc permettre la réduction du taux de chômage. II. L'approche keynésienne Néanmoins, selon une approche keynésienne, la flexibilité montre des limites à la réduction du chômage. Pour Keynes, la flexibilité n'est pas le seul facteur à la variation du taux de chômage : la croissance économique, la productivité du travail et la croissance de la population active peuvent faire varier le taux de chômage. De plus, pour Keynes, le chômage s'explique par une insuffisance de la demande globale. [...]
[...] Une approche libéraliste de la flexibilité du travail Pour les néoclassiques, la flexibilité du marché du travail est une solution à la réduction du taux de chômage. Ils pensent en effet que les entreprises se trouvent face à une rigidité de débauchement ou de recrutement lié à des contrats presque exclusifs de CDI. Faciliter le recours à des emplois plus souples et flexibles comme des CDD ou des intérims pourrait réduire le taux de chômage : il s'agit d'une flexibilité dite quantitative externe qui permettrait aux entreprises de créer plus d'emplois, sans se soucier d'un licenciement rigide et compliqué. [...]
[...] La flexibilité du marché du travail peut-elle représenter une solution à la réduction du chômage ? La flexibilité du marché du travail correspond à la capacité de l'offre de travail (exprimée par les actifs) et de la demande de travail (exprimée par les employeurs) à s'adapter quantitativement et qualitativement aux fluctuations de l'activité économique. Le chômage, selon le bureau international du travail, peut lui se définir comme la situation d'une personne qui, souhaitant travailler et ayant la capacité de le faire, se trouve sans emploi malgré ses recherches. [...]
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