Le chômage est au coeur des débats, surtout en ces temps de crise. En effet le chômage est en hausse constante, c'est pourquoi il serait légitime de se demander comment le réduire. Un individu est considéré comme chômeur lorsqu'il est sans emploi, qu'il est disponible et qu'il recherche activement un emploi. Cependant la tendance actuelle se caractérise par le développement de la flexibilité, c'est-à-dire par les emplois précaires (...)
[...] En effet selon les classique, lorsque la demande est travail est supérieure à l'offre de travail par les employeurs, les salaires doivent baisser, c'est pourquoi lorsque les salaires diminuent la demande de travail diminue, l'équilibre est donc maintenu. Cependant, il ne doit avoir aucune rigidité. En effet selon les classiques toutes les rigidités doivent être supprimées ou diminuées. Ces rigidités sont par exemple des conventions collectives, le SMIC, la durée légale du travail (les heures supplémentaires sont des heures mieux payées), il faudrait "casser les syndicats" pour affaiblir l'unité des salarié (par exemple en Angleterre avec Margaret Thatcher) et donc augmenter la concurrence entre les salariés pour ainsi baisser les salaires. [...]
[...] La flexibilité du travail peut donc diminuer le chômage. Cependant les effets de la flexibilité du travail sont limités. effet il existe de nombreux effets pervers dans la flexibilité. Nous allons donc voir ces effets négatifs sur l'emploi. Deuxième Partie : On voit que le total des emplois à durée limitée est passé de en 1985 à en 2005. Le nombre a quadruplé. De plus on remarque qu'une des principales circonstances d'entrée au chômage est la fin d'un emploi à durée limité. [...]
[...] Par conséquent le chômage augmente, la flexibilité ne permet donc pas de réduire le chômage. Autrefois nous étions dans une segmentation de type monopoliste, c'est à dite le rapport salarial était basé sur les grandes entreprises, les emplois étaient stables alors qu'aujourd'hui nous sommes dans une segmentation où l'emploi n'est pas garantie. C'est une segmentation de type libéral le rapport salarial est basé sur la concurrence entre les salariés, et donc sur la flexibilité du travail. Conclusion : En conclusion on peut dire que la réponse sur la flexibilité est à nuancer. [...]
[...] La flexibilité ne permet donc pas de diminuer le chômage. Par ailleurs pour les keynésiens, il faudrait augmenter les dépenses de l'état (avec un déficit qui sera comblé par la hausse des emplois et donc des impôts) et mettre en place une politique budgétaire extensive (baisse des taux d'intérêt) pour stimuler la demande et l'investissement. Ces solutions pour réduire le chômage vont à l'encontre de la flexibilité (notamment par les libéraux qui prônent le désengagement de l'état, selon les classiques, les allocations de l'état conduisent les chômeurs à ne plus rechercher d'emploi). [...]
[...] Biken que l'effet de la flexibilité de l'emploi sur l'offre soit positif, les effets de la flexibilité de l'emploi sur la demande sont négatif. En effet la flexibilité entraine une baisse des effectives de salariés, donc une baisse de la demande des ménages et par conséquent une baisse du Produit Intérieur Brut (PIB) puis enfin une baisse de la demande d'emploi par les employeurs. Cela peut donc au contraire faire augmenter le chômage et non le réduire. Nous allons maintenant nous intéresser à la théorie des classique (et néo- classiques). [...]
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