Dissertation d'Economie ayant pour sujet : "La flexibilité est-elle une solution au problème du chômage ?". Elle expose les différentes mesures de flexibilité qui ont été appliquées pour résoudre le chômage. Dans un second temps, un examen minutieux des conséquences nous permet d'en apprécier les divers effets sur le taux de chômage.
[...] Ils concernent majoritairement les jeunes et les emplois peu qualifiés d'ouvriers et d'employés et sont finalement porteurs d'une société inégalitaire. Tout se passe comme si ces emplois précaires servaient d'amortisseur de conjoncture (les fameuses variables d'ajustement dénoncées par le mouvement Génération précaire Le développement des formes particulières d'emplois est à l'origine de l'éclatement du marché du travail. Selon les américains Suzanne Berger et Michaei Piore, le marché du travail est segmenté. Le marché primaire est celui qui regroupe les salariés stables (CDI). Les salariés de ce marché cumulent salaires convenables, avantages sociaux, facilités de promotion interne. [...]
[...] La théorie de la segmentation du marché du travail permet, en outre, de distinguer un marché interne et un marché externe du travail. Le premier regroupe les principes de gestion de la main d'oeuvre propres à chaque entreprise. Les salariés de ce marché cherchent protéger leurs intérêts et leurs possibilités d'évoluer dans l'entreprise (les insiders). Le second englobe les emplois à statut précaire offert à des individus en concurrence. Les entreprises, et parfois même l'Etat, recourent à ce marché car il leur permet de disposer d'un volant de main d'oeuvre non statutaire (les outsiders). [...]
[...] Quels sont les pays qui l'appliquent ? Les résultats en matière d'emploi sont-ils favorables ? N'y a t'il pas des effets pervers avec ce mode de gestion du travail ? Bref, la flexibilité n'est-elle pas source d'éclatement du marché du travail ? Nous verrons que le développement de la flexibilité devrait, selon les libéraux, être à l'origine d'une réduction du chômage mais qu'elle se traduit également par une augmentation des formes particulières d'emploi, sans certitude sur les effets positifs en matière de lutte contre le chômage. [...]
[...] Les luttes contre le CPE, les déboires du CNE (contrat nouvelle embauche) montrent que les acteurs sociaux dont méfiants envers toute flexibilité sans contrepartie évidente. Comme le rappellent les économistes Pierre Cahuc et Francis Kramaz, il y a en France, chaque jour embauches, en grande majorité en CDD, et départs de l'emploi, s'effectuant souvent dans des conditions très inconfortables. [...]
[...] La flexibilité est-elle une solution au problème du chômage Introduction La croissance fordiste (R. Bayer) correspondant aux fameuses Trente Glorieuses (J. Fourastié) se caractérisait par un régime d'accumulation où une production de masse validée par une consommation était assez favorable au plein emploi des facteurs de production dont l'emploi. Un compromis salarial permettait une distribution des gains de productivité entre les différents agents économiques sans trop de heurts même si les tensions, rapports de force n'étaient pas absents. Depuis la fin des années 1970, les PDEM sont confrontés à des conditions de croissance plus difficiles (nouveau régime d'accumulation où le capitalisme financier est de plus en plus dominant), certains connaissent une croissance molle (La France notamment). [...]
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