Sciences politiques, chômage français, Bundesbank, Système monétaire européen (SME), chômage structurel, relation de Phillips, ANPE
Le taux de chômage français s'établit à 8,6% en 2007. Il est plus important que chez nos principaux partenaires européens et a fortiori qu'aux Etats-Unis. Le chômage français touche plus particulièrement les jeunes et est très lié au niveau de qualification : le chômage des non bacheliers est deux fois supérieur à celui des diplômés de l'enseignement supérieur.
En termes d'évolutions, le chômage français a continûment augmenté de 1975 à 198, a baissé avec la reprises économique de 1988, a repris sa hausse au milieu des années 90 pour atteindre son point haut en 1997 avant de connaitre une tendance à la baisse depuis.
[...] Evolution du chômage français Le taux de chômage français s'établit à en 2007. Il est plus important que chez nos principaux partenaires européens et a fortiori qu'aux Etats- Unis. Le chômage français touche plus particulièrement les jeunes et est très lié au niveau de qualification : le chômage des non bacheliers est deux fois supérieur à celui des diplômés de l'enseignement supérieur. En termes d'évolutions, le chômage français a continûment augmenté de 1975 à 198, a baissé avec la reprises économique de 1988, a repris sa hausse au milieu des années 90 pour atteindre son point haut en 1997 avant de connaitre une tendance à la baisse depuis. [...]
[...] Craignant les tensions inflationnistes, la Bundesbank a fortement augmenté ses taux directeurs. Or les taux allemands s'appliquaient à tous les pays participant au Système monétaire européen (SME). Et la situation économique des autres pays du SME assez dégradée et donc peu inflationniste, exigeait au contraire une baisse des taux d'intérêt pour relancer l'activité. Pour ces pays, la solution était soit une sortie provisoire du SME, soit une réévaluation du Mark (solution proposée par l'Allemagne). Cette dernière solution aurait permis une baisse des taux d'intérêts en Allemagne et donc en France. [...]
[...] Certains avancent l'idée d'un fonctionnement déficient du marché du travail français, son manque de flexibilité en particulier. La poursuite de la baisse du chômage a souvent été empêchée par l'apparition de tensions sur le marché du travail. Cela a par exemple été le cas entre 1998 et 2001, années de forte croissance : alors même que le taux de chômage restait à des niveaux élevés, les offres d'emplois déposées à l'ANPE sur certains métiers augmentaient beaucoup plus rapidement que les demandes, allongeant ainsi les délais de recrutement pour les employeurs. [...]
[...] L'augmentation du chômage structurel Ces explications restent cependant de nature factuelle. Le niveau élevé du chômage français s'explique aussi peut être surtout par le niveau du chômage structurel. Le chômage structurel peut être calculé à partir d'une relation de Phillips selon laquelle la demande de travail devient suffisamment forte pour faire pression sur les salaires et donc sur les prix à la consommation. En termes empiriques, il peut être établi au point où des besoins de recrutements non satisfaits et généralisés apparaissent sur le marché du travail. [...]
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