La semaine des 35 heures est un symbole culturel, social et économique qui est enraciné en France. Sa réforme était institutionnelle, créée par l'Etat en essayant d'améliorer l'efficacité et le succès de l'économie française.
En fixant la durée légale du temps de travail des 35 heures, par rapport à 39 heures auparavant, cette mesure politique, mise en place par le gouvernement Jospin, a eu comme but la création d'emplois afin d'enrayer l'augmentation du taux de chômage en France.
La loi prévoit que la réduction du temps de travail ne donne pas lieu à une réduction de salaires ni à une augmentation des coûts de production.
Selon L'INSEE , aucun autre pays de L'OCDE n'a mis en place la même réforme pour la réduction collective du temps de travail (RTT). Avec l'établissement et une croissance soutenue de l'Union Européenne, l'Hexagone, avec son orientation centrale européenne, aurait pu être en première position pour tirer parti des avantages économiques associés à ce Marché commun. Par conséquent, la France a eu l'occasion de s'établir comme une vraie puissance mondiale.
Cependant, concernant les affaires et le commerce, Londres et Francfort restent les principales métropoles européennes. Le président Sarkozy veut maintenant donner aux entreprises la possibilité de contourner la limite des 35 heures. Est-ce une bonne décision ? Quelles seront les répercussions de ces changements, et de plus, quelles seraient les implications de ne pas la non reformulation cette loi pour la France?
Dans ce rapport je vais introduire en premier lieu le contexte de la loi et l'histoire de son développement. Deuxièmement, en montrant la situation socio-économique en France je mettrai en évidence l'effet de la loi sur l'économie française. Ensuite, je proposerai les conséquences potentielles du rajeunissement proposé par Nicolas Sarkozy. En conclusion, je présenterai les options disponibles au gouvernement français pour que le pays puisse améliorer sa position économique dans les marchés internationaux.
[...] Après une première tranche en 1998 sous la loi Aubry I. Les professions libérales, les entrepreneurs individuels et les petits entreprises de moins de 20 salariés dont les durées réelles de travail atteignent souvent des nivaux beaucoup plus élevés sont exclus par cette durée légale. Libération le 10/01/08 : www.libe.com/actualite/evenement/evenement1/302903.fr.php. Consulté 08/03/08. L212-4 du code du travail La réduction de temps de travail : une comparaison de la politique des 35 heures avec les politiques d'autres membres de l'OCDE, J.P.Martin, M. [...]
[...] Organisé en respectant les conditions de production dans chaque entreprise, l'aménagement des 35 heures s'est fait au cas par cas et a donné lieu à des négociations entre l'employeur et employé. Structuré autour des concepts de temps de travail effectif selon la loi, certaines activités ne sont pas prises en compte par exemple les pauses et les temps de restauration ; "La durée du travail effectif est le temps pendant lequel le salarié est à la disposition de l'employeur et doit se conformer à ses directives sans pouvoir vaquer librement à des occupations personnelles"[8] Il s'ensuit que les effets à court terme de cette mesure ont été positifs sur l'emploi création d'emplois et une augmentation du salaire horaire réel des travailleurs. [...]
[...] Même si les salaires horaires réels des employés sont élevés, les salariés font un arbitrage entre les revenus et les loisirs, et leur temps libre est déterminé par les besoins des entreprises. Selon les statistiques disponibles, il est évident que les heures travaillées par les Français sont les plus basses parmi les Européennes (Figure mais 72% des Français en 2006 seraient disposés à travailler encore moins[12]. Figure Moyenne hebdomadaire d'heures travaillées en Europe y compris les heures supplémentaires (2006)[13] En d'autres termes, le nombre des Français avec deux positions de travail différentes a augmenté, motivés par le désir de travailler plus. [...]
[...] Par exemple à Renault (Douai) les travailleurs n'ont pu choisir que trois journées de vacances sur 21 chaque année. De même, le travail de nuit et de week-end payé au tarif normal au lieu d'un paiement supplémentaire est devenu plus courant, exemple souligné par la Poste Nationale où la semaine de travail est désormais répartie sur les six jours. Ces changements ont révélé la faiblesse de la classe ouvrière et ont agrandi les sentiments d'insécurité Les employeurs Les grandes entreprises ont adopté les 35 heures sous la loi Aubry II en 2000, et en 2002 les petites entreprises de plus de 20 employés ont suivi. [...]
[...] Les 35 heures sont un symbole intégré dans les vies des français, pourtant, il est clair, qu'une réforme comme celle proposée par Sarkozy devrait être bien accueillie par les employés et les employeurs si la France souhaite changer son positionnement concurrentiel mondial actuel. L'expérience française de réduction collective du temps de travail (RTT) est originale parmi les pays de L'OCDE. Communiqué de presse INSEE, Juin 2005. L'INSEE estime la création d'emplois à courte terme à 350,000 emplois contre 700,000 annoncés dans le programme du Partie Socialiste. Wikipedia, consulté 8/3/08. Une fois élu, il avait jugé préférable de ne pas mettre en œuvre ce changement. Pour les grandes entreprises. [...]
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