Depuis l'ère de la Révolution industrielle, la dépendance énergétique des pays occidentaux aux énergies fossiles n'a jamais été aussi forte. De nos jours, il est impossible de se déplacer sans une voiture, un avion, ou même un bus. Mais si cette révolution a permis le raccourcissement des distances, cette utilisation intensive n'est pas sans effet sur la planète. Non seulement nous contribuons à l'épuisement de ces énergies fossiles, mais nous contribuons surtout à l'effet de serre et donc au réchauffement climatique. De plus, ces énergies sont produites à partir de matières premières provenant de pays, pour la plupart, politiquement instables. Il existe alors une incertitude dans notre approvisionnement, incertitude démontrée notamment lors des derniers chocs pétroliers.
Il nous faut donc, en tant que futurs ingénieurs et pour assurer l'avenir, chercher des solutions alternatives aux carburants fossiles (...)
[...] Lors de son ajout, il y a principalement lieu d'une réaction avec les ions hydroxydes qui neutralisent alors les acides créés lors de la diffusion. Il y a notamment réaction des ions hydroxydes avec le fer et le magnésium qui précipitent alors sous forme solide. - Le chaulage effectué, on procède à la carbonatation qui est une ajout d'anhydride carbonique (CO2) et qui a pour but de précipiter l'excès de chaux sous forme calcaire (CaCO3). Ca(OH)2 +CO2 CaCO3+ H2O - Une fois les impuretés précipitées sous forme solide, il faut les séparer du jus obtenu. [...]
[...] est rejeté lors d'une combustion et la plante absorbent ce CO2 à son tour grâce à la photosynthèse et ainsi de suite, c'est un cycle fermé. Au contraire du pétrole qui lui est issue d'une énergie fossile et qui n'absorbe en aucun cas du CO2 lors de sa fabrication. ! «Schéma du cycle du bio-éthanol» 13 La production Toutefois, le bilan global du bio-éthanol n'est pas complètement neutre, dans la mesure où la production et la mise à disposition de l'énergie et des matières premières consommées tout au long du procédé de transformation de la biomasse génèrent des émissions de CO2 souvent d'origine fossile. [...]
[...] Pour une meilleure fermentation et un meilleur rendement, il est nécessaire que la pureté du liquide obtenu soit la meilleure possible. Ainsi l'eau utilisée pour l'extraction doit contenir peu de matériaux en suspension et c'est pourquoi les betteraves ne sont pas broyées car on observerait alors des pertes de rendement. Ce jus obtenu contient environ 10 à 15% de sucre ce qui représente 98% du sucre contenu dans les cossettes. L'épuration L'épuration a pour but de purifier le jus sucré obtenu en séparant les éléments non sucrés par précipitation puis par filtration. [...]
[...] Sûrement une volonté de retarder l'échéance d'un changement radicale de consommation qui serait alors moins rentable pour l'Etat ou bien encore la peur de la disparition totale de la filière pétrolière qui mettrait au chômage des milliers de travailleurs. Pour finir le bio-éthanol est une filière tout de même intéressante, d'autant plus intéressante que c'est une énergie facile à fabriquer et qui ne nécessite que de petite modification sur un moteur. Mais même si elle possède des défauts, la vraie question à se poser est : sommes-nous réellement capables de changer nos habitudes de consommation ? [...]
[...] Parmi eux, le bio-éthanol qui pourrait devenir l'énergie de demain. Le but de notre étude est de savoir dans quelles mesures le bio-éthanol pourrait remplacer l'essence. Dans un premier temps, nous avons effectué des recherches afin de déterminer comment le bio-éthanol est produit et à partir de quelles matières premières. Ensuite, nous avons étudié quelles sont les modifications à apporter aux moteurs pour utiliser ce bio-éthanol dans les voitures. Enfin, nous nous sommes interrogés au sujet de l'impact environnemental sur la planète que provoque l'utilisation de l'essence et du bio-éthanol. [...]
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